#unbonjuif, #SiJetaisNazi : première audience ce mardi entre Twitter et l'UEJF<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Il y a quelques semaines, l'UEJF avait obtenu du site de microblogging américain le retrait de tweets lancés sous le hashtag #unbonjuif
Il y a quelques semaines, l'UEJF avait obtenu du site de microblogging américain le retrait de tweets lancés sous le hashtag #unbonjuif
©Reuters

Justice

L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) poursuit ce mardi en référé, devant le tribunal correctionnel de Paris, le site de microblogging américain Twitter.

Une audience de référé aura lieu ce mardi matin au Tribunal de grande instance de Paris dans le cadre de l'affaire qui oppose l'Union des étudiants juifs de France (UEJF) au site de microblogging américain Twitter et sa filiale française.

Il y a quelques semaines, l'UEJF avait obtenu du site de microblogging américain le retrait de tweets lancés sous le hashtag #unbonjuif. Seulement,  l'UEFJ souhaite désormais obtenir les données permettant d'identifier, dans le but de poursuites, les auteurs des tweets antisémites."L'UEJF est choquée que l'énième apparition d'un hashtag incitant à la haine (#sijetaisnazi) se retrouve parmi les trois sujets les plus discutés le samedi 5 janvier. Pour l'UEJF, Twitter ne prend toujours pas la mesure du racisme, de l'antisémitisme et de l'homophobie en France", a récemment indiqué l'organisation sur son site internet.

L'UEJF veut notamment que la justice ordonne à Twitter de mettre en place un dispositif permettant aux utilisateurs de signaler les contenus illicites "tombant sous le coup de l'apologie des crimes contre l'humanité et de l'incitation à la haine raciale".Twitter serait alors en charge de supprimer les contenus illicites qui lui ont été signalés ou de saisir la justice.

Sur son blog, le réseau social exprime sa position : "Twitter ne partage pas toujours l'opinion de ses utilisateurs, mais nous nous efforçons de laisser circuler librement l'information indépendamment du contenu. (...) Nous ne supprimons pas de tweets sur la base de leur contenu." Le message précise toutefois que, depuis 2012, Twitter se réserve le droit de retirer "certains contenus" dans un pays donné, à condition que la demande émane "d'autorités compétentes" et qu'elles soient "bien ciblées".

L'association demande que l'exécution de ces injonctions soit assortie d'une astreinte de 10 000 euros par jour de retard par infraction constatée.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !