Environnement
"Fessenheim ne fermera pas", assure Nicolas Sarkozy
"François Hollande est le premier président de la République à rompre le consensus national sur le nucléaire. Il portera une lourde responsabilité", estime l'ancien chef de l'Etat.
Quelques jours après avoir répété son opposition à la fermeture de la centrale de Fessenheim dans les colonnes du JDD, le président des Républicains a de nouveau critiqué cette promesse de campagne de François Hollande, lors d'une matinée de travail du parti sur l'environnement, la mer et l'énergie, mardi 3 mai à Paris.
"On a peur de quoi ? D'un tsunami sur le Rhin ? (…) Si un réacteur est dangereux, pourquoi fermer Fessenheim et pas les 53 autres ? (...) Fessenheim ne fermera pas", a lancé l'ancien chef de l'Etat, qui assure que la droite abrogera l'objectif de réduire d'ici 2025 la part du nucléaire de 70 à 50 % dans la production d'électricité, en cas de victoire à l'élection présidentielle de 2017.
"Les Républicains demandent une chose : qu'on arrête de faire de la filière nucléaire un enjeu de la politique politicienne. Si le général de Gaulle, Georges Pompidou, Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand, Jacques Chirac et moi-même, six présidents de la République, nous avons constamment fait en matière nucléaire les mêmes choses, c'est que le nucléaire appartient (...) à la France, c'est un de ses atouts majeurs (…) François Hollande est le premier président de la République à rompre le consensus national sur le nucléaire. Il portera une lourde responsabilité", a également déclaré Nicolas Sarkozy.
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