Voilà à quoi pourrait ressembler le nouveau drapeau britannique si l'Écosse devenait indépendante<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
L'Union Jack pourrait être amené à changer
L'Union Jack pourrait être amené à changer
©REUTERS/Lucas Jackson

Quelques pistes

En septembre prochain, les Écossais se prononceront par référendum sur le maintien ou non de leur pays au sein du Royaume Uni. Le Flag Institute de Londres vient de publier quelques options à envisager en cas de victoire du "oui".

L'Union Jack est un véritable symbole, presque une fierté pour les Britanniques. Ce drapeau, aussi appelé Union Flag, a été adopté en 1707, après l'union des royaumes d'Ecosse et d'Angleterre. Ainsi, le drapeau de Sa Majesté combine la Croix de saint Georges (la croix rouge verticale/horizontale) du drapeau anglais et la Croix de saint André (blanche sur fond bleu) du drapeau écossais. A cette bannière a été ajoutée la Croix de Saint Patrick représentant l'Irlande après l'Union de 1801.

Mais cet emblème historique du Royaume-Uni est menacé. Il pourrait en effet bientôt être amené à évoluer. Tout dépendra des résultats du référendum qui aura lieu en septembre prochain en Ecosse. Car, depuis quelques années, les envies d'indépendance de cette nation sont de plus en plus affirmées. A tel point qu'une consultation populaire aura donc lieu en septembre pour savoir si oui ou non l'Ecosse se maintient au sein du Royaume-Uni.

L'une des principales répercussions d'une victoire du "oui" à ce vote serait le changement de drapeau. Exit le pays du kilt, l'Union Jack n'a plus de raison d'être. C'est en tout cas ce que répondent 65% des personnes interrogées par le Flag Institute de Londres. C’est pourquoi, ce même Institut a récemment publié quelques options à envisager, le cas échéant. Reprises par The Atlantic, celles-ci excluent pour la plupart la couleur bleue qui orne le drapeau écossais. En voici ci-dessous quelques exemples.

Interrogé par The Atlantic, Charles Ashburner, le directeur de Flag Institute, s'explique : "Nous ne préconisons pas de changer le drapeau. Nous ne conseillons pas de changer le drapeau. Nous n'encourageons pas de changement de drapeau. Notre travail est de faciliter le débat national. Si les gens au Royaume-Uni veulent discuter d'un changement de drapeau, notre job est de faire en sorte qu'ils aient toute l'information en main pour en discuter en connaissance de cause. Nous ne sommes pas financés par le gouvernement et n'appuyons aucun parti politique".

Ce même Charles Ashburner a aussi été interviewé par le journal canadien La Presse. Au cours de cet entretien, il a affirmé : "les chances que le drapeau change sont minces, mais réelles. En Angleterre, l'opinion publique est favorable à cette option. Si l'Écosse se sépare, je crois que les pressions publiques pour changer le drapeau seront énormes". Et celui-ci d'apporter quelques précisions concernant l'Union Jack : "Officiellement, personne n'est responsable du drapeau britannique. Il a été créé en 1603 dans la foulée de l'union des couronnes d'Écosse et d'Angleterre. Mais il n'a jamais été adopté officiellement par le Royaume-Uni. (…) Nous n'avons pas de ministère, dans notre gouvernement, qui est responsable du drapeau. Aucune loi n'empêche de le modifier, ce qui rend donc la chose possible".

Il faut savoir que l'Union Jack occupe une place particulière dans la société britannique. Au Royaume-Uni, au contraire des Etats-Unis par exemple où drapeau flotte tous les jours, il ne peut être hissé qu'un certain nombre de jours par an. L'attachement de la population à ce Union Flag que le vote le 3 décembre 2012 d'une résolution du conseil municipal de Belfast limitant drastiquement l'usage de l'Union Jack (18 jours sur 365) sur les édifices publics, a suscité 40 jours de colère en Irlande du Nord.

Toutefois, à l'heure actuelle, une révision du drapeau est loin d'être acquise. En effet, l'indépendance de l'Ecosse n'est pas à l'ordre du jour car selon un récent sondage, seulement 37% des Écossais comptent voter "oui" au référendum, contre 49% pour le "non".

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !