C’est juste une question de pilosité
« Un mécréant peut aussi bien passer à l’acte qu’un fondamentaliste islamique »
De qui est cette phrase historique ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Un député de LFI, dont nous n’avons pas retenu le nom, était sur un plateau de télévision. Le débat portait à l'époque sur l’épineuse question de la radicalisation « dans les services publics ».
Ce qui eut le don de l’énerver. Il a dit en avoir par-dessus la tête de cette traque. Elle est pour lui stigmatisante et injuste. Et il a demandé qu’on voit plus large. Vers où ? Il avait la réponse.
Elle tenait en une phrase : « les mécréants peuvent aussi bien passer à l’acte que les fondamentalistes islamiques ». « Les mécréants » ? Il parle curieusement comme les fondamentalistes islamiques !
Nous sommes sûrs qu’il doit détenir une liste exhaustive des mécréants qui ont commis égorgements et attentats en France. Comme il est modéré dans ses propos, il s’est abstenu de dire « chiens d’infidèles » ! Nous le félicitons. Et il a lancé : « à quoi reconnaît-on un fondamentaliste islamique ? A sa barbe ? ». Et en ricanant, il a monté la sienne. La connerie a aussi ses fondamentalistes.
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