Poutine envahit l’Ukraine : et si l’Occident ne fait rien, il ne s’en relèvera pas !<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président russe Vladimir Poutine prononce son discours annuel sur l'état de la nation à Moscou, le 21 avril 2021.
Le président russe Vladimir Poutine prononce son discours annuel sur l'état de la nation à Moscou, le 21 avril 2021.
©Alexander NEMENOV / AFP

Infamie

Kiev tombera peut-être et nous serons à genoux.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Pour la première fois depuis 1945, une guerre vient  d’éclater en Europe. Pour la première fois depuis 1945,  un pays souverain est menacé de perdre sa souveraineté. Pour la première fois depuis 1945, un Etat risque d’être rayé de la carte.

Certes, il y a eu les guerres de Yougoslavie. Mais elles étaient civiles et fratricides. Et sans courir aucun risque, les avions occidentaux ont cependant bombardé Belgrade.

A l’heure qu’il est, l’Europe, les Etats-Unis, l’OTAN - c’est-à-dire l’Occident - soupèsent les sanctions financières à infliger à Poutine.

Et cela sur le modèle des théologiens de Byzance qui discutaient du sexe des anges alors que les Ottomans étaient aux portes de la ville. Comment ne pas reprendre ici la célèbre citation : « je crains plus le silence des pantoufles que le bruit des bottes ».

On objectera que l’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN et que donc une riposte militaire automatique ne s’impose pas. Mais l’Ukraine est quand même notre alliée. Mais l’Ukraine est quand même en Europe.

Après s’être fait rouler dans la farine par Poutine, Macron a finalement ouvert les yeux : « le chef du Kremlin est dingue », dit-on à l’Elysée. Mais que fait-on avec un dingue ? Dans le temps, on le mettait dans une camisole de force. Aujourd’hui, on l’enferme et on l’isole. C’est ce qu’il faut faire avec Poutine.

Il reste que le chef du Kremlin n’est pas plus dingue que l’étaient Hitler ou Mussolini. Il se voit comme l’héritier de Staline et veut reconstituer l’URSS. Il se pense également comme l’élève exemplaire des tsars de toutes les Russies.

Ces derniers obéissaient à une doctrine appelée le panslavisme. Elle faisait des tsars les protecteurs de tous les pays slaves. Telle est l’ambition de Poutine !

La Pologne peut trembler et tremble déjà. La Serbie est prête à se soumettre. La théorie des dominos est ici d’une triste actualité. Hélas pour le moment, l’Occident se contente de faire chuter le rouble. Si rien d’autre n’est fait, si Poutine n’est pas mis au ban des nations, c’en sera fini de l’Occident en tant que puissance mondiale. Et l’Ukraine ? Pauvre Ukraine !

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