Une suggestion historique de Sandrine Rousseau
Pourquoi pas un Miss France des lesbiennes ?
Oh oui ! Nous on veut voir.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Pour Sandrine Rousseau, la lesbienne est l’avenir de la femme. Nous autres, chauvinistes males impénitents, nous en restons à Aragon : « la femme est l’avenir de l’homme ».
La bouillante député écolo féministe a été horrifiée par le spectacle du concours pour Miss France. «un concours de beauté fait, pensé et dont les critères sont posés par et pour les hommes. », a-t-elle dit.
Une horreur indicible : des corps de jolies filles offerts aux regards concupiscents des mâles. Quasiment un viol. Il est urgent d’alerter Me-Too. Peut être faudrait-il lui rappeler qu'il n'y a pas que les hommes qui regardent Miss France, puisque 59 % des "Femme responsable principale des achats du foyer de moins de 50 ans" ont regardé l'émission, selon Médiamétrie.
Dans un tweet désormais supprimé elle s'interroge : "Il existe un Miss France des lesbiennes ? (Juste pour comparer les critères de choix)."
Sandrine Rousseau pense que les choses seraient différentes si le concours était organisé par des lesbiennes (et pour des lesbiennes ?). "Les critères seraient sans doute bien plus riches et intéressants. Et au fond il n’y aurait surtout pas ce genre de concours qui met les femmes en concurrence, les expose au regard concupiscent des hommes et les réduit à leur seul corps".
Car c'est bien connu, les femmes ne peuvent pas être concupiscentes. Le jury qui attribuerait le titre de Miss dans ce nouveau concours devra-t-il être composé de femmes lesbiennes ? ou de non binaire ? Sandrine Rousseau, après avoir déconstruit l’homme, déconstruit la femme. La récompense pour la gagnante sera enviable : l’heureuse élue pourra tenir la main de Sandrine Rousseau afin d’aller manifester contre l’oppression masculine. Une chose est sûre, s'il y a un jour un concours Miss Bêtise, Sandrine Rousseau écrasera toutes ses rivales !
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !