Virée de Sciences Po Paris
Pour ses cours, elle avait osé dire "homme" et "femme"
L’horrible vulgarité de ses propos n’a pas échappé à la direction de cette prestigieuse école.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Elle donnait des cours de danse et partageait ses élèves entre hommes et femmes. Et ça, selon une nouvelle religion en vogue, c’est interdit. La direction de Sciences Po l’a sommée d’utiliser les termes "follower" et "leader".
L’enseignante, assurément très réac, a refusé. Elle a dit pour sa défense que "follower" et "leader", ça ne voulait strictement rien dire. C’est effectivement le cas.
Elle a reçu un mail comminatoire de la direction de Sciences Po : "les termes "hommes" et "femmes" peuvent être jugés discriminant.e.s par certain.e.s de nos élèves". Le tout bien sûr en écriture inclusive. La prof a préféré partir. Est-il utile de rappeler que Sciences Po est supposé fabriquer nos élites ? Le terme "la fabrique des crétins" conviendrait fort bien à cet établissement.
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