Pour ses cours, elle avait osé dire "homme" et "femme"<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Education
La direction de Sciences Po a demandé à une professeure de danse d’utiliser les termes "follower" et "leader" pour désigner ses élèves.
La direction de Sciences Po a demandé à une professeure de danse d’utiliser les termes "follower" et "leader" pour désigner ses élèves.
©BERTRAND GUAY / AFP

Virée de Sciences Po Paris

L’horrible vulgarité de ses propos n’a pas échappé à la direction de cette prestigieuse école.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Elle donnait des cours de danse et partageait ses élèves entre hommes et femmes. Et ça, selon une nouvelle religion en vogue, c’est interdit. La direction de Sciences Po l’a sommée d’utiliser les termes "follower" et "leader". 

L’enseignante, assurément très réac, a refusé. Elle a dit pour sa défense que "follower" et "leader", ça ne voulait strictement rien dire. C’est effectivement le cas. 

Elle a reçu un mail comminatoire de la direction de Sciences Po : "les termes "hommes" et "femmes" peuvent être jugés discriminant.e.s par certain.e.s de nos élèves". Le tout bien sûr en écriture inclusive. La prof a préféré partir. Est-il utile de rappeler que Sciences Po est supposé fabriquer nos élites ? Le terme "la fabrique des crétins" conviendrait fort bien à cet établissement.

À Lire Aussi

L’immigration est dans l’ADN de la France

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !