C’est celui qui dit qui y est
Olivier Véran : "Les débauchages individuels c’est terminé" !
Ce n'est pourtant pas faute d’avoir essayé.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Pour inaugurer sa nouvelle fonction de porte-parole du gouvernement, Olivier Véran a fait preuve d’excellence. Il savait que chacune de ses phrases serait guettée. Et il n’a pas déçu ses admirateurs dont nous faisons partie.
Ainsi il a déclaré : "les débauchages individuels c'est fini car ça ne sert à rien". Et il a poursuivi : "ce n’est pas parce que vous débauchez un Republicain ou un autre que ses collègues vont voter pour vous, ils vont l’ostrasciser".
Voilà qui est frappé au coin du bon sens. Mais la vérité oblige à dire que si Véran sonne le glas des débauchages, c’est parce que cette spécialité macroniste n’a pas marché. Les proches du chef de l’Etat ont sollicité plusieurs Républicains pour leur proposer un portefeuille ministériel.
Le plus connu : Philippe Juvin. Il a refusé… Haro donc sur les débauchages "qui ne servent à rien". Un cas d'école exemplaire est celui de Damien Abad ex-LR. Il est patent que ça n’a pas servi à grand chose.
On peut dès lors se demander à quoi sert Olivier Véran. Nous avons la réponse : à mentir comme un arracheur de dents.
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