Nouvelle-Calédonie : quand les 42% des indépendantistes comptent plus que les 58% des loyalistes !<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Nouvelle-Calédonie : quand les 42% des indépendantistes comptent plus que les 58% des loyalistes !
©Theo Rouby / AFP

Des mathématiques à géométrie variable

Les chiffres sont implacables et sans appel. Mais on peut les corriger avec un certain type de commentaire.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

La Nouvelle-Calédonie a voté pour rester dans le giron de la République Française : 58% des voix. 42% des électeurs se sont prononcés pour l'indépendance. Mais ces chiffres ne plaisent pas car ce sont les méchants qui ont gagné contre les gentils...

En Nouvelle-Calédonie, deux légitimités s'affrontent. Celle des Kanaks (minoritaires) qui sont là depuis toujours. C'est leur pays. Les Français sont arrivés là-bas au 19ème siècle. Nous y avons envoyé des bagnards et ceux des communards qui n'avaient pas été fusillés. Ils ont eu des enfants qui ont eu des enfants et ainsi de suite... C'est aussi leur pays.

Les deux communautés vivent côte-à-côte apparemment irréconciliables. Le résultat du référendum désole une grande partie des médias français.

Sur les chaînes de télévision et en particulier sur France 24, on se lamente. La France, entend-on, n'a pas pris la mesure du « ressentiment » des Kanaks. La France, nous dit-on également, n'a pas su prendre en compte la « fierté kanak ». Et les Caldoches ? Et les 58 % qui ont choisi de rester français ? Une réalité effacée, une quantité négligeable.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !