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Le spectre d'une dissolution de l'Assemblée nationale plane sur le mandat d'Emmanuel Macron.
Le spectre d'une dissolution de l'Assemblée nationale plane sur le mandat d'Emmanuel Macron.
©BENOIT TESSIER / POOL / AFP

Emmanuel tu te décides ?

Même pas peur…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Il ne se passe pas de jours sans que le président de la République ne menace les députés de les renvoyer vers les électeurs. C’est qu’il en a gros sur la patate le chef de l’Etat. 

Il est en colère. Des députés Renaissance sont à la buvette au lieu de voter les lois gouvernementales. Des parlementaires Horizons et MoDem votent avec l’opposition ou s’ abstiennent.

Emmanuel Macron trouve ça intolérable. Et il répète sur différents tons : “s’il le faut je dissoudrai l’Assemblée…”.

Il est vrai que cette Assemblée n’est pas à son goût. Les siens n’ont pas là-bas la majorité absolue et en plus, ils sont indisciplinés. Alors pourquoi pas une dissolution ? Il n’est pas sûr que les parlementaires Renaissance y trouvent leur compte. 

Vers de nouvelles élections donc ? Macron le dit, le susurre et le redit. Et ça, ça énerve les parlementaires de tous bords. Qu'il se décide oui ou non ? Il se peut qu’après un nouveau scrutin l’opposition soit majoritaire  à l’Assemblée. 

Macron serait alors obligé de prendre un Premier ministre dans ses rangs. Une cohabitation qui s’annonce périlleuse. On se souvient du précédent Chirac - Jospin. Mais Macron s’en tape : ce qui compte à ses yeux c’est de rester président.

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