Et ça en plus ?
Mayotte : le Syndicat de la magistrature à la manœuvre...
Il fait la loi et brave tous les principes de la République.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Mayotte est le 101e département français. C'est un département très singulier : la violence y est la règle et la délinquance y prend des proportions énormes.
Pour abîmer un peu plus cette île de l’océan Indien, des migrants venus des Comores voisines l’envahissent régulièrement. S’en suivent des affrontements entre gangs mahorais et comoriens. Pour que le tableau soit complet, précisons que 70% de la population de Mayotte vit en dessous du seuil de pauvreté.
Le gouvernement fait ce qu’il peut pour y ramener l’ordre en envoyant des renforts de gendarmerie. Il a également décidé de détruire un bidonville insalubre et abritant des migrants comoriens. Cela ne se fera pas. En effet, Catherine Vannier, présidente du Tribunal de Mayotte, lui a opposé son veto. Sa personnalité éclaire sa décision. Elle est membre du Syndicat de la magistrature et en a été la vice-présidente. Elle prétend défendre ainsi « les droits humains » des migrants. S’agissant du droit, on peut être sûr qu’avec le Syndicat de la magistrature, on débouche toujours sur du tordu !
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