En guise d’inventaire
Mais qu’est-ce que ça veut dire être de gauche ?
Ou plutôt qu’est-ce que cela voulait dire ?
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Être de gauche, c’était être avec Jacquou le Croquant. C’était être du côté de Mandrin, le bandit au grand cœur. C’était se ranger derrière Voltaire au moment de l’affaire Calas. C’était, avec lui et avec d’autres, faire la guerre à l’Eglise quand c’était nécessaire.
C’était pleurer la mort de Gavroche. C’était être sur les barricades en 1848. C’était souffrir avec les Communards massacrés par les Versaillais. C’était, plus près de nous, être avec Jaurès et Léon Blum. C’était saluer le courage des fusillés de l’Affiche Rouge. C’était, en un mot, être avec le peuple et prêcher la révolte au sens noble de ce terme. C’était et ça n’est plus…
Aujourd’hui, être de gauche c’est abandonner le peuple (récupéré par Marine Le Pen) au bénéficie des immigrés et des migrants. C’est se battre pour les abayas et les qamis. C’est considérer que le Coran vaut mieux que tous les livres de Marx.
La gauche est morte. Elle est morte assassinée par elle-même. Elle s’est suicidée en considérant que l’islam est l’horizon indépassable de l’humanité. On pouvait être de gauche. Aujourd’hui, on ne peut plus !
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