Le fond reflété par la forme... Analyse de texte du discours de rentrée de François Hollande sur l'éducation<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande s'est rendu lundi matin au collège Youri Gagarine, établissement pilote situé en zone d'éducation prioritaire, de Trappes (Yvelines).
François Hollande s'est rendu lundi matin au collège Youri Gagarine, établissement pilote situé en zone d'éducation prioritaire, de Trappes (Yvelines).
©Reuters

Sorties de rentrée

Lundi matin, au collège Youri-Gagarine de Trappes, François Hollande a réaffirmé que l'éducation était la priorité de son mandat. Explication de texte.

Christian Combaz

Christian Combaz

Christian Combaz, romancier, longtemps éditorialiste au Figaro, présente un billet vidéo quotidien sur TVLibertés sous le titre "La France de Campagnol" en écho à la publication en 2012 de Gens de campagnol (Flammarion)Il est aussi l'auteur de nombreux ouvrages dont Eloge de l'âge (4 éditions). En avril 2017 au moment de signer le service de presse de son dernier livre "Portrait de Marianne avec un poignard dans le dos", son éditeur lui rend les droits, lui laisse l'à-valoir, et le livre se retrouve meilleure vente pendant trois semaines sur Amazon en édition numérique. Il reparaît en version papier, augmentée de plusieurs chapitres, en juin aux Editions Le Retour aux Sources.

Retrouvez les écrits de Christian Combaz sur son site: http://christiancombaz.com

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La présidence de la République va finir par ne plus publier les discours de François Hollande sur le site de l'Elysée, parce qu'ils s'exposent à la curiosité de chacun dans leur fragile ingénuité, leur style sans éclat, leur philosophie brouillonne et leur ignorance du sujet...

"Je tiens à remercier toute l'équipe du Collège Gagarine [on a le droit de pouffer ? Non ? Ah bon] de m'avoir accueilli ce matin. Je salue les élus de la Ville, son Maire, Guy Malandain et les parlementaires, toutes les équipes qui se sont mobilisées pour la réussite de cette pré-rentrée.Si je suis là, aujourd'hui, dans ce collège, c'est à la fois pour saluer les efforts qui sont engagés depuis plusieurs années et en même temps, pour m'adresser à tous les personnels de l'Education nationale.

Chaque rentrée scolaire constitue pour les ministres et pour l'ensemble des effectifs concernés un véritable défi : il s'agit d'accueillir plus de 12 millions d'élèves avec près d'un million de personnels, Aujourd'hui, ça l'est davantage encore compte-tenu des suppressions de postes qui sont intervenues ces cinq dernières années (80 000 sur la période, dont 13 000 encore pour cette rentrée) et compte-tenu aussi, de la diversité des élèves qui sont accueillis dans un grand nombre d'établissements.

Ce défi sera relevé grâce à l'action des ministres que je salue, mais grâce surtout à la mobilisation des enseignants comme non-enseignants. Je veux donc leur rendre hommage et leur donner des raisons d'espérer dans l'accomplissement de leur métier.

J'ai fait de la jeunesse, et donc de l'école, la grande priorité de mon mandat. [Si c'est le cas on est frappé par le manque de génie de ce qui suit]

Car, j'estime que la refondation de l'école est l'une des conditions du redressement de notre pays, de son redressement productif, de son redressement moral. C'est donc un investissement pour assurer la cohésion sociale -- c'est la mission de l'école [Première nouvelle. Le Président confond école et patronage, l'école n'a jamais eu pour mission d'apaiser les tensions dans la société, c'est tout au plus une conséquence intéressante d'une éducation réussie]-- la lutte contre le chômage [elle n'a pas davantage pour objet d'alimenter le marché de l'emploi] - il y a urgence - mais c'est aussi une des conditions pour favoriser l'excellence et donc la compétitivité. Former la jeunesse aux emplois de demain, ces emplois que demandent les entreprises, former chaque jeune à être citoyen, transmettre du savoir mais aussi des comportements, voilà l'enjeu de l'école ; c'est un enjeu pour toute la République. [Nous sommes ici dans l'illusion la plus commune depuis quarante ans, l'école n'a jamais eu pour première ambition de former des agents économiques, de la chair à canon pour l'entreprise, elle se propose, dès le primaire, de donner aux enfants une image acceptable d'eux-mêmes et une vague idée du sens de la vie, faute de quoi ils n'auront envie de rien, surtout pas de devenir ingénieurs].

Je sais que la période qui vient de s'achever [allusion au diable qui l'a précédé] a été éprouvante pour les enseignants, en particulier pour les plus jeunes. L'entrée dans le métier a été rendue plus difficile, la formation a reculé quand elle n'a pas disparu, la violence s'est, hélas, dans certains lieux intensifiée et l'Education nationale a fait trop souvent l'objet d'attaques, pas simplement budgétaires, idéologiques aussi. Il a été tant demandé à l'école et il a été si peu rendu à l'Education nationale.[Le président néglige de s'apercevoir que la violence et le désordre mental que manifestent certains enfants sont l'expression d'une détresse, et non d'une cruauté délibérée de l'enfance à l'égard des jeunes professeurs. On dirait qu'il entend consoler le corps enseignant d'avoir été confronté au réel].

Face à cette situation, le Gouvernement a pris des mesures d'urgences(faute d'orthographe, issue du site de la Présidence). Dès le mois de juin, j'ai considéré qu'il était encore possible de changer les choses, ce fut donc fait. Des recrutements complémentaires ont eu lieu : (1000 dans le primaire, un peu moins de 300 dans le secondaire), création de nouveaux postes d'assistants de prévention et de sécurité, de 2000 postes d'assistants d'éducation, de 1.500 emplois d'auxiliaires de vie pour l'accueil et l'accompagnement des élèves en situation de handicap. Voilà ce que nous pouvions faire dans un temps court pour assurer cette rentrée dans des conditions honorables pour tous. Des aménagements et des décharges de service ont été également prévus pour les enseignants stagiaires de façon à ce qu'une première formation puisse leur être dispensée alors que rien n'était prévu. 

Mais répondre à une urgence ne fait pas une politique.

L'avenir, c'est la refondation de l'école. Mon ambition, et c'est la vôtre, c'est de créer les conditions de la réussite éducative pour chacun. C'est d'élever le niveau de qualification des jeunes. C'est de sortir parfois de la torpeur ou de la peur des élèves pour leur donner ce qu'il y a de plus beau, l'espoir d'un destin. [Tout le monde a un destin. Etablir l'équation réussite=destin, c'est d'une maladresse morale très peu humaniste, il y a des millions de gens qui ne font pas dans la vie ce qu'ils auraient voulu faire, mais ils ont un destin quand même. Le Président devrait leur parler aussi, mais il est convaincu qu'on n'a pas de destin si on a quitté l'école. C'est de transmettre des savoirs et des disciplines pour former des citoyens. On dirait que le Président répugne à former plutôt des hommes. L'école n'a pas de vocation particulière à former des citoyens, en tout cas c'est une mission seconde. Il n'évoque jamais la première, qui est de former des consciences]. L'école doit donc changer, changer à travers ses rythmes, à travers les formations, à travers l'orientation, à travers les moyens, à travers les structures. Tout le monde doit y être associé.

C'est pourquoi, j'ai voulu avec le Premier ministre qu'une concertation puisse être engagée[ pourquoi pas "soit" engagée ?]. Elle mobilise [terme guerrier] près d'un millier de personnes [donc ce n'est pas une mobilisation générale, on ne peut pas parler d'états généraux de l'éducation, c'est visiblement une affaire privée entre profs, pour une refondation, ça fait un peu pauvre] et 22 ministères parce que l'éducation ne se réduit pas à un seul ministère. Ce ne doit pas être une réforme de plus, vous en avez connu tellement qui aussitôt votées sont aussitôt remises en cause. Il ne s'agit pas d'une réforme mais d'une refondation, ce qui voudra dire clarification et mobilisation des moyens, des personnels et des structures. [Une refondation devrait d'abord s'occuper de redéfinir les ambitions du système éducatif, et pas seulement les moyens mis en oeuvre. Il est question de se battre, de se donner les armes nécessaires, mais on ne sait pas quelle bataille il faut gagner, ah si, c'est vrai, il faut donner à chacun l'espoir d'un destin. Mais,M. le Président, l'éducation c'est le contraire. C'est donner le sentiment à ceux qui n'ont pas réussi économiquement qu'ils n'ont rien perdu d'essentiel.

Au terme de cette concertation qui s'achèvera au cours du mois d'octobre, nous engagerons la préparation d'une loi d'orientation sur l'éducation qui sera présentée au Parlement avant la fin de l'année. Elle fixera le cadre dans lequel seront mis en œuvre, sur la durée du quinquennat, les différents chantiers.

Mais pendant que le dialogue, encore pour quelques semaines, se poursuit, des décisions sont prises dès aujourd'hui. Plus de 22 100 postes vont être mis aux concours externes de la session 2013, permettant le remplacement de tous les départs à la retraite. Dans le contexte budgétaire actuel, c'est un choix particulièrement fort [phraséologie socialiste grotesque, un choix n'est ni fort ni faible, il est important ou secondaire], qui repose sur une conviction simple : l'éducation est un investissement nécessaire pour la Nation et pour la génération qui vient. [Il suffisait de dire est "aussi" un investissement pour éviter d'être cynique et prosaïque car l'éducation c'est aussi l'éveil à la conscience, à la Morale, à la relativité, à l'impermanence des choses, au sens critique, c'est un moment de rêve et d'imagination, un moment de découverte de soi. Bref c'est le contraire d'une formation façon Pole Emploi.]

Nous avons besoin de plus d'enseignants mais aussi d'enseignants mieux préparés à l'exercice de leur métier.

C'est pourquoi sera rétablie la formation initiale autour des futures écoles supérieures du professorat et de l'éducation avec deux principes : la professionnalisation et la progressivité de l'entrée dans le métier. Ainsi le budget 2013 intégrera également les moyens nécessaires pour accompagner la mise en place de cette nouvelle formation.

Je vois comme un encouragement, comme un signe déjà favorable, l'augmentation du nombre d'inscrits aux concours externes de la session 2013. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que le métier d'enseignant attire à nouveau les étudiants.[Mais non, ça veut dire que l'économie est en panne, et qu'exercer ce métier, même sous les quolibets des jeunes en difficulté,  permet de débuter dans la vie, et de faire autre chose dès que possible.]

Pour préparer, faciliter l'entrée dans le métier et la préparation des concours, j'ai décidé qu'une partie des emplois d'avenir serait réservée à l'Education nationale. Cela répond à un besoin de justice sociale, en permettant à des jeunes, de milieux souvent modestes, de poursuivre leurs études pour préparer des métiers de l'enseignement et cela correspond aussi à un besoin pour l'Education nationale d'avoir des jeunes présents dans les établissements et qui s'organisent pour préparer leurs concours. Dès 2013, ce sont ainsi 6.000 emplois d'avenir professeurs qui seront ouverts aux jeunes boursiers, et qui seront utiles dès à présent à l'Education nationale pour accompagner les élèves.

La refondation de l'école vaut pour le collège et si je suis venu ici aujourd'hui, c'est également pour envoyer ce message. Le collège, c'est un maillon essentiel de notre système éducatif qui doit travailler à la fois avec les écoles et avec le lycée. C'est la raison pour laquelle je veux que soient renforcés les liens entre l'école primaire et le collège avec une continuité harmonieuse dans la formation. Il est primordial d'éviter des transitions trop brusques pour les élèves, souvent synonymes d'échec scolaire. [Ici nous observons que les élèves de sixième qui ne savent pas lire ne sont pas ceux qui n'ont pas travaillé, mais ceux qui ont subi des transitions trop brusques, c'est le système qui est fautif.]Trop d'élèves ne savent pas bien lire, bien compter en sortant du primaire et si je suis donc dans ce collège, c'est pour mettre en lumière ce que vous avez été capables de réussir, de lancer comme expérience autour justement de l'accueil[superbe formulation, digne du premier personnage de l'Etat] des enfants de 6ème et du lien entre école et collège.

Je veux en faire un objectif national. Ce que vous avez fait ici à Trappes, nous devrons le faire partout où il est possible d'engager cette politique. L'objectif, c'est que les enfants sortant du primaire accèdent au second degré avec des connaissances suffisantes. [Jules Ferry, envoie la foudre à ce personnage de Ionesco !] Je sais que l'une des grandes difficultés que connaît le collège, c'est la différence de niveau entre les élèves accueillis notamment en 6ème, entre le retard que certains ont pu accumuler et qui paraît irrattrapable et l'avance que d'autres ont pris. La priorité, c'est de lutter contre l'échec scolaire dès l'école élémentaire. Le choix de faire du primaire une priorité forte en termes de moyens, c'est pour permettre aux autres niveaux ensuite d'en être soulagés[On est tout de même stupéfait que les services de transcription osent reproduire cette prose sans grâce sur le site internet de la Présidence] C'est donc tout le reste du cursus scolaire qui sera transformé dès lors que dans le primaire, les conditions de la réussite auront été posées.[Dans cette acception on ne pose pas des conditions on les réunit).

Mais je reviens au collège. Le collège unique n'est pas le collège uniforme ; il n'interdit pas de proposer des approches pédagogiques différentes, des suivis personnels, des niveaux qui peuvent être différents, dès lors qu'aucun dispositif -- et j'y veillerai --[présomptueux] ne puisse détourner les élèves de l'objectif de maîtrise du socle commun, ou les enfermer dans je ne sais quelle filière dont ils ne pourraient jamais s'échapper.

La réforme, la refondation, ce n'est pas seulement des moyens, il en faut ; la refondation c'est aussi l'innovation pédagogique, c'est le travail en équipe, c'est la capacité de dépasser les structures, ce sont les outils technologiques que l'on peut mettre en mouvement comme ici, c'est l'accompagnement des élèves. Donc nous engageons une refondation qui n'est pas simplement une addition mais une démultiplication. [Ce fatras n'a pour objet que de conforter les enseignants dans le sentiment de leur propre excellence, mais il ne dit pas où va l'école et en quoi elle s'adresse à l'homme, en quoi elle cherche à éveiller, dans l'oeil de l'enfant, le regard de l'homme]

Cette ambition pour l'école, elle s'exprime encore avec plus d'acuité à l'égard des quartiers que l'on dit « difficiles » - et qui sont difficiles - et où il y a davantage à faire pour ceux qui sont le plus loin de l'objectif de réussite que nous avons fixé. [Tel que vous l'avez fixé, ils s'en éloigneront toujours davantage. Un enfant de trois ou quatre ans à qui on inspire d'abord le respect de lui-même est susceptible de devenir n'importe qui avec talent. Mais un crétin que l'on comble de moyens et que l'on couvre de crédits ne sera jamais plus reconnaissant envers la société française qu'un Anelka quand il serre les lèvres au moment de chanter la Marseillaise.] L'Education nationale est partie prenante de la politique de la ville, elle ne s'y substitue pas, elle l'accompagne. Une bonne école ne pourra jamais régler les conditions de vie, de transport, les problèmes d'emploi ou de logement. Ne demandons pas à l'école ce qu'elle ne peut pas faire. Une bonne école, elle offre la perspective de la réussite, de la promotion, de la qualification. D'où l'effort que je veux engager pour les quartiers et pour les établissements qui en relèvent.

Une bonne école, elle enseigne des savoirs,[ ce redoublement du sujet est une plaie du discours politiquedes connaissances mais aussi de la dignité, du respect, de la considération, de la réflexion personnelle. Et c'est le sens de ma volonté, que le ministre de l'Education Vincent Peillon a rappelé de faire que la morale laïque puisse être enseignée de l'élémentaire jusqu'à la terminale, pour transmettre aux enfants les principes et les comportements du vivre ensembleLOURD et indigne de la fonction.

Cette ambition pour l'école, elle est l'affaire de tous. D'abord du Président de la République parce qu'il est responsable de la République, de son avenir, de sa cohésion ; du Président de la République parce que je me suis engagé personnellement devant les Français pour que l'école soit une grande priorité, que la jeunesse soit le grand enjeu de ce quinquennat, parce que si nous arrivons à donner à la jeunesse toute sa place, nous concourrons à l'objectif de redressement économique, financier, productif de notre pays. C'est la responsabilité du Gouvernement qui s'est pleinement engagé, y compris dans ses choix budgétaires, nous en ferons la démonstration dans les prochains jours. Du Parlement qui aura à se prononcer sur la loi d'orientation, des collectivités locales que je salue parce qu'elles font beaucoup pour les équipements, les bâtiments, l'entretien, et avec des personnels que ces collectivités locales mettent au service des élèves et de la communauté éducative. C'est l'affaire de tous. Des enseignants qui sont les premiers concernés, les premiers mobilisés pour la réussite, mais aussi de tous les autres personnels de l'école, quel que soit leur niveau, de ceux qui assurent l'entretien jusqu'à celui ou celle qui est chef d'établissement. C'est une communauté qui doit être regardée comme telle et mobilisée, en faisant en sorte que chacun puisse être à sa place et en même temps être aussi à l'initiative. Lorsqu'il s'agit de lancer des expériences, nous avons besoin de tous. C'est l'affaire commune parce que les parents doivent être impliqués, que chaque fois que l'on peut mettre des parents aussi en responsabilité, [on ne met personne EN responsabilité, c'est du français de salle polyvalente] ils le demandent et d'autres qui ne le demandent pas, nous devons aller les chercher et les convaincre. C'est une chance de plus pour les élèves.

L'école, c'est ce qui permet de nous rassembler au-delà de nos différences, de nos sensibilités, de nos générations. C'est ce qui permet de nous dépasser pour une cause qui nous élève, parce que c'est celle des enfants. C'est donc ce message ce matin, ici à Trappes, que je voulais adresser, un message de confiance. Confiance dans les enseignants : la France a besoin d'eux, je sais leur dévouement, leur engagement, leur excellence, et en cette prérentrée, je voulais les saluer. Je voulais aussi adresser un message de confiance dans l'Education nationale, parce que nous avons besoin d'elle pour atteindre nos objectifs pour notre pays. Et enfin, un message de confiance dans le projet que nous portons ensemble pour la République et pour son école.

Bonne rentrée à tous, c'est d'ailleurs le message que chacun a entendu, tout le monde est rentré." [ On est assez loin du style présidentiel, cet humour assez poussif est à peine digne d'un directeur d'établissement]

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