Le Danemark n’hésite pas à faire des statistiques sur l’origine des délinquants et criminels. En voilà les leçons<!-- --> | Atlantico.fr
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Des oliciers déployés à la frontière entre l'Allemagne et le Danemark, 4 janvier 2016
Des oliciers déployés à la frontière entre l'Allemagne et le Danemark, 4 janvier 2016
©CLAUS FISKER / AFP

Transparence

Contrairement à la France, le Danemark n’hésite pas à publier des statistiques sur l’origine de ses délinquants et criminels. Voici les leçons qu'il est possible d'en retenir.

Jean-Paul Gourévitch

Jean-Paul Gourévitch

Jean-Paul Gourévitch est écrivain, essayiste et universitaire français. Il a enseigné l'image politique à l'Université de Paris XII, a contribué à l'élaboration de l'histoire de la littérature de la jeunesse et de ses illustrateurs par ses ouvrages et ses expositions, et a publié plusieurs ouvrages consacrés à l'Afrique et aux aspects sociaux et économiques de l'immigration en France. Il a notamment publié La France en Afrique 1520-2020 (L'Harmattan), La tentation Zemmour et le Grand Remplacement (Ovadia 2021), Le coût annuel de l'immigration (Contribuables Associés 2022).

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Georges Fenech

Georges Fenech

Georges Fenech, ancien juge d'instruction, a présidé la commission d'enquête parlementaire consacrée aux attentats du 13 novembre 2015 et la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES). Son dernier livre est intitulé "L'ensauvagement de la France : la responsabilité des juges et des politiques" (2023) aux éditions du Rocher.

Il a déjà publié de nombreux ouvrages, parmi lesquels Gare aux gourous (2020), mais aussi "Face aux sectes : Politique, Justice, Etat" (1999) et "Criminels récidivistes : Peut-on les laisser sortir ?" (2007).

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Gérald Pandelon

Avocat à la Cour d'appel de Paris et à la Cour Pénale Internationale de la Haye, Gérald Pandelon est docteur en droit pénal et docteur en sciences politiques, discipline qu'il a enseignée pendant 15 ans. Gérald Pandelon est Président de l'Association française des professionnels de la justice et du droit (AJPD). Diplômé de Sciences-Po, il est également chargé d'enseignement. Il est l'auteur de L'aveu en matière pénale ; publié aux éditions Valensin (2015), La face cachée de la justice (Editions Valensin, 2016), Que sais-je sur le métier d'avocat en France (PUF, 2017) et La France des caïds (Max Milo, 2020). 

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Atlantico : Les données danoises montrent que sur ces 10 dernières années, l'immigration a eu un impact décisif sur la tendance des crimes et délits. Lequel ? Que disent les chiffres danois ? L'immigration augmente-t-elle le coût de la délinquance ? 

Jean-Paul Gourévitch : Les études publiées par l’économiste statisticien Marc Vanguard sur X sont riches d’enseignements au moment où le débat sur l’immigration en France approche de son point de rupture. Elles portent sur le Danemark qui catégorise les auteurs d’infraction par origine, cumulant ainsi les immigrés et leurs descendants directs, et non par nationalité. Et aussi sur la comparaison entre l’Italie et l’Allemagne, deux pays qui conservent le critère de nationalité et s’en tiennent aux immigrés et non à leurs enfants.
Les conclusions sont très claires. Au Danemark les immigrés non occidentaux et leurs descendants directs sont impliqués dans 40% des homicides, viols et vols avec violence alors qu’ils ne sont que 12% dans la population. On peut ajouter que le sentiment de rébellion contre l’autorité publique progresse d’une génération à l’autre (4% chez les immigrés non occidentaux, 11% chez leurs descendants) ainsi que les condamnations pour tentatives d’homicide et agressions violentes, deux fois plus nombreuses chez les descendants d’immigrés que chez leurs parents. 
En Italie et en Allemagne la corrélation est très nette pour la quasi-totalité des infractions. Les originaires du Maghreb sont environ 10 fois plus souvent condamnés que les autochtones, les Africains subsahariens 6 à 8 fois, les Afghans et les Pakistanais 4 à 6 fois. Dans le détail, il y a surreprésentation des Maghrébins dans les vols avec violences (près de 30 fois plus !), des Maghrébins, Roumains et Bulgares dans les vols sans violences, des Afghans et des Pakistanais dans les infractions sexuelles (15 fois plus) et la pédocriminalité, alors que les communautés originaires de l’Asie du Sud-Est sont quasiment absentes.

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Cette étude souffre toutefois de plusieurs biais scientifiques. Elle vient à l’appui d’une thèse, corrélant immigration et délinquance et affichant qu’ « une politique migratoire plus exigeante réduirait la criminalité » ce qui induit des doutes sur les paramètres pris en compte pour la  démonstration. Les critères d’ethnicité et de nationalité ne sont pas les seuls qui existent en matière d’infraction même si l’étude postule que « les facteurs socio-éducatifs sont insuffisants » pour rendre compte des écarts observés. La différence n’est faite nulle part entre la petite délinquance dont il est question ici et la grande délinquance qui agit parfois en donneuse d’ordres et dont la corrélation avec l’immigration est aléatoire. La notion même de délinquance est réduite aux atteintes aux personnes et à leurs biens alors que les trafics, la fraude, la contrefaçon, la cybercriminalité ne sont pas mentionnés. 

Georges Fenech : Ces statistiques ethniques seraient effectivement un moyen objectif et scientifique pour connaître les liens réels entre l'immigration et la délinquance. Il faut sortir d'une forme de déni de façon non pas à stigmatiser mais à tirer des conséquences pour les politiques publiques relatives à l'intégration et à la mixité. Il ne s'agit pas évidemment de stigmatiser. Mais à partir de données scientifiques, ethniques, anonymisées, il faudrait pouvoir connaître les liens entre l’immigration et la délinquance. Le Danemark n'est pas le seul pays à avoir adopté cette approche et ces statistiques. La France est quand même une exception dans ce domaine. Ces statistiques sont permises dans 22 pays membres du Conseil de l'Europe ainsi qu'aux Etats-Unis et au Canada par exemple. Sauf qu'en France, ce sujet reste tabou. Il y a quelques exceptions pour l'INSEE qui sont autorisées avec l'accord de la CNIL. Mais cela reste un sujet tabou.

Gérald Pandelon : Il est vrai qu'un petit pays comme le Danemark a fait le choix d’une politique migratoire stricte et courageuse. Pour la classe politique de ce pays, le choix vise à maintenir tout simplement la cohésion de sa société tout en permettant une réelle intégration des immigrés. C'est d'ailleurs ce que répète à l'envi le gouvernement Frederiksen II depuis le 15 décembre 2022, dans le cadre de la 70 ème législature du parlement monocaméral, le Folketing. "Qui trop embrasse, mal étreint" disait déjà Rabelais : à trop vouloir accueillir toute la misère du monde, il n'est plus possible d'assimiler concrètement les immigrés déjà sur son territoire, ce qui semble constituer le credo de la politique danoise qui préfère, contrairement à notre pays, croire ce qu'elle voit et non pas voir ce qu'elle croit. Car au royaume d'Ogier de Danemarche, on préfère résolument le réel à l'idéel, la vérité au légendaire, on regarde les choses en face, telles qu'elles sont et non pas comme on souhaiterait qu'elles fussent. Or, il y a au Danemark, comme en France, un lien évident entre immigration "non-occidentale" et délinquance. En effet, le Danemark mène depuis plus de deux décennies l'une des politiques migratoires les plus strictes d'Europe avec l'assentiment de la majeure partie de sa classe politique et de sa population, soucieuse de préserver à tout prix son « État-providence » et sa culture, menacés par l'immigration de pays non occidentaux. Dans ce royaume de 5,8 millions d'habitants, dont 11,7 % sont d'origine étrangère, l'immigration est devenue depuis la décennie 1980 un sujet de débat politique récurrent face à l'afflux d'immigrés venus de Turquie, d'ex-Yougoslavie et du Pakistan. Ces arrivées se sont effectuées à l'invitation du gouvernement danois, alerté par le patronat, qui manquait de bras pour les entreprises industrielles du pays. Pourtant, cette immigration choisie a été prise de court par le flux de réfugiés musulmans de Bosnie dans les années 1990 et d'autres pays du Proche-Orient. Sous l'impulsion d'un nouveau parti populiste et antimusulman, le Parti du peuple danois (PPD), les libéraux et les conservateurs ont repris le pouvoir aux sociaux-démocrates, préconisant un durcissement radical des lois sur l'immigration. C'est ainsi qu'à l'issue des élections de 2015, des partis de centre droit au pouvoir, soutenus par le PPD, première formation de la droite, ont remporté les élections sur un programme ferme en matière d'immigration.

Les enfants d'immigrés "non occidentaux" sont encore plus impliqués dans la délinquance que les immigrés. Les données danoises mettent-elles clairement en avant l'échec de l'assimilation? 

Jean-Paul Gourévitch :La démonstration est éclatante pour ce pays mais le phénomène n’est pas limité au Danemark. Dans la quasi-totalité des pays de l’Union Européenne,  les viviers d’une politique d’assimilation ou d’intégration que constituaient l’école, la religion, l’armée, le travail, la cité, la maîtrise de la langue … sont tous en déshérence. Au-delà de l’individualisme et de la volonté de s’affranchir des lois et de transgresser les interdits, les liens que tissent la solidarité, la musique, l’économie informelle n’ont pas réussi à recréer un ciment national. L’archipellisation des communautés selon les origines, les pratiques religieuses et les modes de vie est aujourd’hui un fait reconnu. Le « vivre ensemble  »  a cédé progressivement place au « vivre côte à côte » avant de se transformer en « vivre face-à-face » selon une formule que nous avons été plusieurs à mettre en exergue avant que l’ancien ministre de l’intérieur Gérard Colomb ne la fasse sienne. 

Gérald Pandelon : Lors d’une conférence de presse, M. Frederiksen a déclaré : « Il fut un temps au Danemark où nous n’avions pas besoin de punir très sévèrement parce que nous n’avions pas beaucoup de criminalité. Malheureusement, cela a changé. Et cela est lié à la politique d’immigration »(Sources : https://www.breizh-info.com/2023/09/16).Le paquet législatif comprend des mesures visant à durcir les peines pour les délinquants, à empêcher les jeunes d’être recrutés par des gangs et à fournir à la police des outils supplémentaires pour combattre et prévenir la violence de ces groupes criminels. En outre, il renforce les mesures préexistantes relatives à l’utilisation d’armes, notamment en imposant une double peine aux membres de gangs qui utilisent des couteaux pour régler des conflits et en durcissant les peines pour la possession de ces armes. « La criminalité liée aux gangs pose de graves problèmes au Danemark. Pour nous autres, les gangs sont synonymes de violence, de fusillades, de meurtres et d’agressions à l’arme blanche dans les lieux publics », a déclaré le premier ministre, ajoutant que les groupes criminels sont de plus en plus audacieux et ne craignent pas la loi, enrôlant des jeunes et les utilisant pour mener à bien des activités illicites. « C’est pourquoi le Danemark doit durcir les peines pour les crimes liés aux gangs. Une grande partie des gangs est composée de jeunes issus de minorités. Ils sont mal intégrés au Danemark. Beaucoup d’entre eux veulent une véritable société parallèle avec son propre code d’honneur et ses propres règles Ils ne se soucient pas du nombre de victimes. C’est pourquoi il faut lutter contre les gangs, sinon ce sont eux qui dicteront les conditions. Ce n’est ni démocratique, ni sûr, ni danois, ni correct. », poursuit Mme Frederiksen.

Georges Fenech : Forcément, puisqu'il y a une sur représentativité des délinquants issus de l'immigration, même s'ils ont la nationalité danoise. C'est le même cas en France. Et d'ailleurs, j'ai été très surpris, pour la première fois, ce type d'enquête a été menée par la Direction générale de l'administration après les émeutes urbaines en France en juin et en juillet. Les résultats ont montré que 60 % des émeutiers étaient issus de l'immigration.

Ce tabou doit tomber parce que nous devons connaître effectivement cette proportionnalité de la délinquance issue de l'immigration. Des enquêtes ont été menées, à bas bruit, dans les prisons françaises. Selon ces études, il y a 24 % d'étrangers dans les prisons françaises. Mais il n’y a pas de statistiques officielles sur les détenus en France qui sont issus de l'immigration. Sauf qu'il y a eu des enquêtes, notamment celles réalisées par Farhad Khosrokhavar dans les prisons à partir des détenus qui observent le ramadan ou qui ont des menus confessionnels. Cette étude a permis de déterminer qu’environ 60 %, des détenus étaient de confession musulmane. Cette étude a d’ailleurs été reprise dans un rapport parlementaire sur la question pénitentiaire par le député Guillaume Larrivé.

Il faudrait sortir de ce tabou, sans discrimination, pour avoir une vision réelle de ce que représente le lien entre l'immigration d'une manière globale, pas uniquement les étrangers, mais également pour les personnes qui sont issues de l'immigration. Il faudrait pouvoir arriver à avoir des statistiques officielles.

Pourquoi de telles statistiques sont interdites en France? Qu'est-ce qu'on ne veut pas montrer?

Gérald Pandelon : La France craint une recrudescence des tensions communautaires voire une guerre civile en dévoilant officiellement ce qui est officieusement évident depuis 40 ans, le grand secret de Polichinelle français. Qu'on l'accepte ou le déplore, cette lâcheté relève pourtant de la haute trahison politique. Le gouvernement Macron, mais pas uniquement, éprouve les plus grandes difficultés à le révéler. Il suffit d'ailleurs pour s'en convaincre de constater qu'il suffit uniquement que notre Président reçoive la visite d'un humoriste récemment condamné pour menaces de mort et connu pour ses accointances avec les islamistes, pour modifier sa vision du conflit entre le Hamas et Israël, ce qui en dit long sur la peur de notre chef d’État et son impuissance crasse à réagir fermement sur le sujet. Témoin en est le refus d'un référendum sur la question de l’immigration, ce qui a bien sûr réjouit les chefs de partis pro-immigrés qui
en escomptent un réservoir de voix, une sorte de lumpenprolétariat électoral. 

Jean-Paul Gourévitch :La première raison est idéologique. La grande majorité des partis ou organisations d’extrême gauche, de gauche et parfois du centre considèrent que la nationalité prime sur l’origine. C’est la raison pour laquelle ils luttent farouchement contre la mise en place et la publication des statistiques ethniques ce qui revient à faire de la France un cas particulier dans l’Union Européenne.  Pour eux, dès qu’un descendant d’immigré devient français en fonction du droit du sol, il serait intégré dans la communauté nationale et aurait  implicitement renoncé à tout ce qui se rattachait à ses origines.  Ce qui est contredit par toutes les statistiques et enquêtes de terrain et ne permet pas non plus de justifier les discriminations en matière d’embauche. 

La seconde est politique. Sanctifier  une relation entre délinquance et personnes directement issues de l’immigration accréditerait dans l’opinion publique l’idée que l’intégration est un échec et que les descendants d’immigrés sont plus portés vers la révolte et la violence que leurs parents. Sauf que cette idée y est déjà très partagée. A preuve les débats houleux  sur l’origine ethnique des jeunes interpellés dans les récentes émeutes urbaines qui, selon le ministre de l’intérieur, font apparaître que « moins de 10% des presque 4000 interpellés étaient étrangers et 90% étaient Français»,  sans que ses partisans et la plupart des medias ne   s’interrogent sur les éventuelles origines étrangères de ces 90%.  

La troisième est économique. Dans l’étude scientifique que nous avons réalisée pour Contribuables Associés sur « le coût de l’immigration en France en 2023 », et qui fait ressortir un déficit de 53,9 Mds d’euros, les coûts indirects  qui pèsent pour 54,60 Mds d’euros ne sont pas compensés par les recettes qu’encaisse l’Etat sur la contribution des immigrés légaux et de leurs descendants au PIB de la France (21,13 Mds d’euros). Si l’on excluait les descendants d’immigrés de ces calculs, une partie des coûts régaliens (police /justice /gendarmerie) et des coûts sociétaux ou des manques à gagner (fraudes / trafics/ prostitution…) qui se montent respectivement à 13,63 Mds  et 38,46 Mds d’euros disparaîtraient d’un seul clic et ramèneraient le déficit de l’immigration dans une fourchette de 4 à 15 Mds d’euros qui est celle des économistes de gauche. En opposition totale avec  les économistes de la mouvance Polémia comme André Posokhow qui le positionnent entre 256 et 298 Mds d’euros.

Georges Fenech : Cette réticence remonte à notre histoire, aux questions de fichage, la question juive sous Vichy, le fichage des enfants juifs. Cela remonte à notre culture, à notre histoire et au sentiment de délation et de discrimination. Or, le contexte n’est plus le même aujourd'hui. Il s'agit précisément d'avoir des études objectives qui permettent de tirer des conséquences sur les politiques publiques pour, par exemple, la question de l'attribution des logements afin d’éviter des phénomènes de communautarisme, pour la question de la mixité dans les classes d'école afin d’éviter une surreprésentativité d'origine étrangère pour permettre précisément cette mixité. Il y a de multiples conséquences.

A l’heure des débats sur le projet de loi immigration et sur la régularisation des sans-papiers dans les métiers en tension, ces solutions temporaires de régularisations pour des problèmes de main d'œuvre peuvent-elles contribuer à de l'insécurité sur plusieurs décennies au regard de l’exemple danois ?

Gérald Pandelon : Oui, je le crois. La France ne peut plus se permettre d'accueillir sur son sol une population étrangère d'origine extra-européenne, il en va de sa survie. De l'année 2004 à 2012, ce sont plus de 200000 immigrés par an qui sont rentrés sur notre territoire, soit plus de 1,5 millions en 8 ans, c'est objectivement excessif car cette situation hypothèque encore davantage les chances d'une intégration réussie. Il faudrait aujourd'hui avoir le courage de dire une chose simple : l'immigration non-occidentale à faible qualification est aujourd'hui une tragédie pour la France. 

Georges Fenech : Cela concerne une position à caractère politique. Il s’agit de savoir comment il serait possible de reprendre le contrôle de nos flux migratoires. C’est une question très importante. Faut-il donner une forme de prime aux clandestins qui travaillent en les régularisant ? Cela constituerait un appel d'air pour les populations immigrées. Il faudrait éviter de faire ce choix.

Ce genre de régularisations de la clandestinité est une prime finalement à l'illégalité. Si on souhaite réduire de manière significative la délinquance dans notre pays, il faut mieux contrôler les flux migratoires et surtout aussi savoir beaucoup mieux intégrer. Pour cela, il est vital de connaître les éléments objectifs qui expliquent l'échec de l'intégration.

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