Courage fuyons
Le collège de Conflans-Sainte-Honorine ne portera pas le nom de Samuel Paty
Au sein de l’Éducation nationale, la lâcheté se porte bien...
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Il avait été prévu de donner le nom de Samuel Paty à l’établissement scolaire où il enseignait. Un buste à son effigie avait été commandé. Et devait figurer dans la cour du collège.
Rien de tout cela ne se fera. L’établissement ne s’appellera pas Samuel Paty. Et le buste dort dans la remise d’un atelier parisien. La raison ? Les pressions de certains parents d’élèves !
Ils ont alerté l’inspection académique et sa cellule psychologique a décrété que mentionner le nom de Samuel Paty serait « traumatisant » pour les élèves. On sait de quel genre de parents et de quel genre d’élèves il s’agit...
On assassine Samuel Paty une deuxième fois. Ainsi progresse l’islamisme en France. Il fait pression, porte des abayas et des qamis, et parfois utilise le couteau !
L’islamisme progresse inlassablement : ses victoires sont nos défaites. Y a-t-il encore des enseignants qui après la décapitation de Samuel Paty oseraient évoquer en classe la liberté d’expression et les caricatures de Mahomet ?
Et pendant que l’Éducation nationale se couche, le père du tueur a inauguré en Tchétchénie une gigantesque fresque en hommage à son fils « qui a vengé l’honneur de Mahomet ». Il honore son héros. Et nous sommes incapables d’honorer le nôtre !
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