C’est celui qui dit qui y est…
La maire PS de Nantes est traitée de raciste et de fasciste !
Incroyable mais vrai.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Johanna Rolland est maire de Nantes. Elle est authentiquement et profondément de gauche. Ce qui est a priori la garantie qu’elle pense bien. Et puis, elle s’est mise à penser mal. Sa ville est gangrenée par la violence. Avec un dernier épisode particulièrement abject : le viol d’une jeune femme par trois migrants soudanais.
Dans un premier temps, n’écoutant que son bon cœur, Johanna Rolland a déclaré que cette affaire ne devait servir à stigmatiser sa ville.
Puis elle a ouvert les yeux devant l’évidence. Elle a demandé à Dupond-Moretti d’augmenter les effectifs judiciaires dans sa ville quand elle a obtenu de Darmanin les renforts de CRS.
Elle a aggravé son cas, en faisant voter des fonds supplémentaires pour des caméras de vidéosurveillance.
Des mesures dont vous conviendrez qu’elles sont éminemment racistes et fascistes.
C’est l'avis d’un collectif d’extrême-gauche fortement implanté dans sa ville : « Nantes ensemble ».
« Nous avons une maire raciste », clame ce collectif. Et ces preux chevaliers s’indignent contre les caméras de vidéosurveillance qui servent, selon eux, à « fliquer » une population déjà souffrante. Les caméras de vidéosurveillance sont – n’est-ce pas ? – capables de discernement et ne filment que les Arabes et les Noirs. Quant aux CRS envoyés par Darmanin à la demande de Johanna Rolland, vous savez ce qu’ils font selon ce collectif ? « Ils contrôlent les personnes racisées » ! Ils ont peut-être de bonnes raisons de le faire ?
De tout temps, le fasciste a été défini comme quelqu’un qui préfère l’insulte à l’argumentation et la violence à la discussion. Relisez les propos de ce collectif et vous verrez où sont les vrais fascistes...
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