La France sens dessus dessous : L’Etat doit faire confiance au privé<!-- --> | Atlantico.fr
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Le logo "France Relance" est représenté lors d'une conférence de presse le 3 septembre 2020 pour présenter le plan de relance de crise du gouvernement pour l'économie suite à la pandémie de Covid-19.
Le logo "France Relance" est représenté lors d'une conférence de presse le 3 septembre 2020 pour présenter le plan de relance de crise du gouvernement pour l'économie suite à la pandémie de Covid-19.
©LUDOVIC MARIN / AFP / PISCINE

Bonnes feuilles

Sophie de Menthon publie « La France sens dessus dessous !» aux éditions Eyrolles. Sophie de Menthon pointe du doigt les blocages de l'Absurdie, pays où vivent nos PME et nos entrepreneurs, et les freins au développement de nos entreprises. Extrait 2/2.

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon

Sophie de Menthon est présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises de taille Humaine Indépendantes et de Croissance) et chef d’entreprise (SDME).

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C’est la seule solution : l’État doit faire confiance au privé…

Pas moins compétent ni plus malhonnête que le public. Il faut faire comprendre qu’il faut redonner au privé ce qui peut et doit l’être, en définissant des cahiers des charges pour des prestations équivalentes moins coûteuses et surtout exercées sans statut des salariés qui exécutent ces tâches, y compris pour des missions découlant du régalien, par exemple.

Nous savons que nos prisons sont indignes de notre pays. Nous savons que la centralisation de la gestion de l’Éducation nationale en rend le management quasiment impossible : 800 000 professeurs et 400 000 administratifs, y compris les femmes de ménage (soit un administratif pour deux professeurs). Il n’y a aucune raison pour que les repas servis dans un hôpital soient confectionnés par un fonctionnaire dépendant du ministère de la Santé… et ainsi de suite.

Un bon exemple est celui de l’armée américaine qui a passé un contrat avec Walmart (la grande distribution en dix fois plus gros) pour adapter les programmes de gestion de stocks de cette entreprise à sa propre gestion des pièces détachées. Les chefs d’entreprise en France, eux, ont souvent le sentiment d’être en liberté surveillée avec un bracelet électronique, même avec tous les efforts que l’on croit faire pour nos entreprises. L’ersatz de libéralisme actuel probablement destiné à ne pas faire trop peur est justement ce qui fait peur car ce n’est pas cohérent jusqu’au bout, c’est la ligne de conduite réclamée. Ce n’est pas facile de diminuer le nombre d’élus, les taxes en tout genre, le nombre de communes, des hauts fonctionnaires, la rente publique, etc.

Quant à dire que la solution est dans la décentralisation, on voit bien que les mêmes défauts se décentralisent aussi, que les régions coûtent cher et qu’on double gaiement certaines fonctions…

(…)

« Aide-toi, l’État ne t’aidera pas.»

Auguste Barenton

A lire aussi : La France sens dessus dessous : à mort les élites ?

Extrait du livre de Sophie de Menthon, « La France sens dessus dessous !, les caprices de Marianne », publié aux éditions Eyrolles

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