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Selon France Inter, l'instinct maternel est une une vaste supercherie.
Selon France Inter, l'instinct maternel est une une vaste supercherie.
©SAEED KHAN / AFP

On a entendu ça sur France Inter

On ignorait ça.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Sur France Inter, une chroniqueuse a déclaré que « l’instinct maternel était une vaste supercherie ». Vaste est sa connerie ! Mais elle a des arguments à l’appui de sa théorie imbécile.

Pour elle, « l’instinct maternel » est une invention récente due au capitalisme. Cette « invention », selon elle, date en effet de « la révolution industrielle ». Il fallait – si l’on suit son raisonnement – que les femmes restent à la maison pour s’occuper des marmots pour que les hommes puissent aller trimer à l’usine. Elle ne connaît rien mais strictement rien à l’histoire de la révolution industrielle. A cette époque, les femmes et les enfants bossaient à l’usine, exploitées de façon honteuse.

Quid de l’instinct paternel ? Il existe certes mais il est d’une autre nature que l’instinct maternel.

Les femmes, ainsi que le veut la nature, portent les bébés pendant neuf mois dans leur ventre et après l’accouchement, elles leur donnent le sein. Ça crée des liens particuliers. On appelle ça l’instinct maternel. Nous ignorons si la chroniqueuse de France Inter a des enfants. Mais si tel est le cas, il nous faut constater que ça n’empêche pas de travailler. Comme au temps de la révolution industrielle !

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