Génération identitaire ? Comment les droites nationales sont en train de conquérir les jeunes Européens <!-- --> | Atlantico.fr
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Les participants à l'événement de lancement du mouvement "Les Jeunes avec Bardella" à Paris, le 27 janvier 2024.
Les participants à l'événement de lancement du mouvement "Les Jeunes avec Bardella" à Paris, le 27 janvier 2024.
©Miguel MEDINA / AFP

Intentions de vote

Les partis de droites nationales parviennent en Europe à séduire une génération de jeunes lassés par l’insécurité économique et la politique d’immigration.

Jean-Yves Camus

Jean-Yves Camus

Chercheur associé à l'Iris, Jean-Yves Camus est un spécialiste reconnu des questions liées aux nationalismes européens et de l'extrême-droite. Il est directeur de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès et senior fellow au Centre for the Analysis of the Radical Right (CARR)

Il a notamment co-publié Les droites extrêmes en Europe (2015, éditions du Seuil).

 

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Véronique Reille Soult

Véronique Reille Soult est présidente de Backbone Consulting, spécialiste de la gestion de crise et de l'analyse de l'opinion. Elle a notamment publié "L'ultime pouvoir - La vérité sur l'impact des réseaux sociaux" (2023) aux éditions du Cerf.

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Charles Sapin

Charles Sapin

Charles Sapin est reporter au Point. Il a notamment sillonné les capitales européennes depuis pour comprendre et analyser les dynamiques des forces nationalistes sur le continent à la veille des élections européennes. Il a écrit « Les moissons de la colère.: Plongée dans l'Europe nationaliste » aux éditions du Cerf.

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Atlantico : Partout en Europe ou presque, les droites nationales semblent progresser… notamment auprès des jeunes. Quelles sont les principales tendances chiffrées en termes d’intentions de vote chez les jeunes pour les partis de droites nationales dans le cadre des élections européennes ? 

Véronique Reille Soult : Dans tous les pays européens une forme de désillusion est palpable chez les jeunes. Le sentiment que leur avenir est sombre. Ils ont souvent une confiance faible dans les politiques mais considèrent que ce sont peut- être les seuls à pourvoir « faire bouger les lignes. Leur approche est souvent ambivalente car, alors que seulement 38 % d'entre eux considèrent le vote comme le moyen le plus efficace de faire entendre leur voix, et qu’environ 19 % disent ne pas s'intéresser à la politique, on note que 64 % des jeunes européens prévoient de voter à ces élections. Pour ce qui est de la France seulement 31 % des Français âgés de 18 à 29 ans se disent certains d’aller voter dimanche 9 juin, (sondage Ipsos pour Brut et France info) et 34% comptent voter pour Jordan Bardella. Les motivations de ce vote se retrouvent dans la plupart des pays : un besoin d’espoir et une envie de fierté de leur pays. 

Assiste-t-on de manière globale en Europe (en Italie, en Espagne, en France, en Allemagne) à une amplification du phénomène, à une progression rapide, récente et importante des partis de droites nationales chez les jeunes par rapport aux précédents scrutins ou aux précédentes tendances

Véronique Reille Soult : Oui ce phénomène est global. La désillusion et le manque de perspective est un phénomène européen qui pousse à aller vers les extrêmes. Ce qui est le plus notable c’est aussi une forme de « lucidité » car les jeunes se disent souvent tout à fait conscient du fait que les politiques, en particulier les partis de droite nationale, disent ce que chacun veut entendre. Même si peu croient en la réalité des applications des promesses, les discours donnent pour autant un espoir renouvelé. Les vidéos et expressions sur les réseaux sociaux tournent avec 7 jeunes sur 10 qui pensent que ces espaces contribuent à permettre de mieux connaître l’actualité politique. Les partis de droites nationalistes maitrisant particulièrement les codes d’expressions, comme pour Jordan Bardella sur TikTok, on ne s’étonne pas que les jeunes connaissent mieux les propositions de ces partis. Partages et commentaires sur les réseaux créent de l’engagement et mobilisent les jeunes, mais cela doit encore se transformer en vote, ce qui n’est pas si évident

Faut-il penser que les droites nationales sont en passe de conquérir la jeunesse européenne ? Quelle a pu être la réalité de l’évolution de ces droites nationales auprès de la jeunesse en Europe ?

Charles Sapin : Rappelons, pour commencer, que tous les États européens font face à des situations politiques singulières dont il faut tenir compte. J’ai cependant eu l’occasion d’observer, pendant mon tour d’Europe qui a duré plus d’un an, que certains des ressorts qui permettent d’expliquer la montée des nationalismes transcendent les frontières européennes, les histoires nationales ou les modes de scrutin.

Parmi ces ressorts, j’identifie notamment l’immigration ; qui constitue bien souvent une faillite indéniable des partis traditionnels. Ils n’ont pas su apporter de réponse pérenne à cette situation, soit à l’aide de l’intégration, soit en passant par la réduction des flux. Autre point essentiel pour bien comprendre de quoi l’on parle aujourd’hui : la prégnance nouvelle des questions identitaires – c’est-à-dire l’affirmation et la défense de modes de vie – dans le débat public. C’est un point extrêmement important, particulièrement quand on se rappelle combien les jeunes peuvent s’y avérer perméables. On parle ici de personnes qui ont hérité du mode de vie de leurs grands-parents, puis de leurs parents et qu’ils aimeraient vraisemblablement transmettre à leurs propres enfants. Or, ce mode de vie est perçu comme contesté – voire franchement attaqué – soit par une forme de communautarisme notamment islamiste, soit de façon plus générale par des revendications sociétales radicales, que certains qualifient de « wokisme ». D’un bord comme de l’autre, on observe des revendications radicales (tant pour protéger que pour attaquer ce mode de vie) et bien souvent ce sont les jeunes qui se montrent le plus revendicatifs à ce sujet. Enfin, le troisième ressort que j’ai pu noter concerne particulièrement les jeunes : il s’agit de la question environnementale. Il y a une dizaine d’années, une majorité de la population s’exprimait en faveur de la préservation de l’environnement. Cette forme d’unanimité a changé ces dernières années. Si tout le monde veut préserver la nature, personne ne souhaite faire partie de ceux sur qui reposent les sacrifices nécessaires à cette préservation. C’est ainsi qu’on obtient une polarisation nouvelle sur les sujets environnementaux, avec d’un côté, des jeunes écologistes radicaux, et de l’autre le pendant inverse, de jeunes ruraux qui luttent pour la préservation de leur mode de vie.

L’une des explication de la percée du vote nationaliste chez les jeunes, à mon sens, est l’essouflement dans cette classe d’âge du processus de « diabolisation » des forces nationalistes. Pour les 18-25 ans, mettre un trait égal entre Philippe Pétain et Jordan Bardella n’a aucun sens, c’est du chinois. Les assignations historiques des forces nationalistes, leur comparaison avec les totalitarismes génocidaires du XXème siècle qui étaient la plus puissantes des armes des forces libérales contre les nationalistes ne fonctionne plus. Voire est devenue tout à fait contre-productive. La jeunesse qui exprime bien souvent un besoin de radicalité, a une confiance très érodée dans les partis traditionnels au pouvoir ou l’ayant été. Lorsque ces partis stigmatisent les forces nationalistes avec des arguments exclusivement moraux et refusent de les traiter en force comme les autres, cela à un effet : Cela légitime le discours antisystème des forces nationalistes et finit, dans un second temps, à les installer en seule alternance véritable. C’est ce qui s’est passé en Suède, en Finlande, dans une certaine mesure en Italie et, bien sûr, en France avec le Rassemblement national. 

Jean-Yves Camus : L’un des exemples marquants en Europe concerne l’Autriche. A l'époque de Jörg Haider, qui a gagné les élections de 1999, ce qui avait frappé la plupart des observateurs était que la majorité des jeunes non qualifiés, ne disposant pas d'un diplôme universitaire, se prononçaient pour le FPÖ. Le chiffre était assez similaire pour la proportion de vote pour la classe ouvrière. Il a longtemps été considéré, y compris en France, qu'il fallait distinguer dans le vote jeune en faveur du FN-RN les diplômés et les non diplômés. Il y avait en fait une barrière assez importante qui était le niveau de diplôme. Alors les jeunes, les 18 - 25 ans, sont la première tranche d'âge concernée. Il y avait bien davantage de jeunes qui votaient pour le FN parmi les gens n'ayant pas dépassé le baccalauréat que parmi les gens disposant d'un diplôme universitaire. Plus le niveau concernant l'éducation supérieure augmentait et plus le pourcentage de vote pour le Rassemblement national baissait. Aujourd’hui, il semblerait que le FN fasse un certain nombre de percées significatives, pas seulement d'ailleurs chez les jeunes diplômés, mais également chez les cadres, voire chez les cadres supérieurs. Il y a une diversification sociologique de l'électorat RN qui est très intéressante. C'est à la fois une diversification sociologique et aussi une diversification en termes de classe d'âge. Il y avait une constante qui était que plus on était âgé, moins on votait. La barrière de l'âge tend à disparaître. Les personnes qui ont 70 ans et plus aujourd'hui ne sont pas les mêmes personnes qui avaient 70 ans en 1980. La mémoire de la Seconde Guerre mondiale pour ceux deux catégories à des générations différentes n’est pas la même.

Chez les jeunes, le même phénomène est constaté dans l'engouement pour Jordan Bordella. Les jeunes qui étaient en âge d'être politiquement conscients au moment de l'élection présidentielle de 2002, à laquelle Jean-Marie Le Pen avait accédé au second tour, ne sont plus si jeunes aujourd’hui. Les 18 - 25 et les 19 – 35 sont les deux premières classes d'âge qu'on trouve dans les sondages actuellement.

Si vous parlez aujourd'hui à des militants du RN de Jean-Marie Le Pen, pour eux, il s’agit de quelqu'un qu'ils ont entrevu à la télévision, mais ils n'ont pas été conscientisés à l'époque où Jean-Marie Le Pen était encore à la tête du mouvement.

Ce mécanisme est aussi vrai pour les autres partis qui se sont recentrés. Il y a notamment le parti des démocrates suédois, qui était à la fin des années 80, un parti très radical.  

Que sait-on, exactement, de la stratégie des droites nationalistes ? Peut-on dire qu’elle est payante, pour l’essentiel, au regard des résultats des différentes formations européennes ?

Jean-Yves Camus : Les droites nationales arrivent en tête chez ceux qui votent. Cette nuance est importante. Elles arrivent en tête de ceux qui votent. Mais d’après les sondages, les jeunes ne font pas preuve d’un enthousiasme fou pour aller voter.

Charles Sapin : Au risque de me répéter, je commencerais par rappeler que chaque pays d’Europe est confronté à une situation qui lui est propre. Nous pourrions ainsi parler du Portugal, où la droite nationaliste mutliplie ses scores par dix en l’espace de seulement trois ans. Ces résultats s’appuient sur un sentiment de ras-le-bol vis-à-vis de la corruption de la classe politique aux manettes. Cela ne s’applique pas nécessairement ailleurs. En face de ces situations très spécifiques, il y a une colère, une peur aussi de voir l’Europe et ses fondamentaux changer. J’ai été amené à échanger avec certaines des figures de la droite natianaliste partout en Europe. Pour reprendre l’exemple du Portugal, le vice-président du Chega, m’a expliqué avoir constaté une explosion des adhésions à son parti au moment où le Portugal a désigné une personne transgenre pour représenter le pays à la compétition de Miss Univers. Les électeurs, habitués à voter pour des partis traditionnels notamment à droite, ont été scandalisés. Cela les a radicalisé et a fini par les faire adhérer à la force nationaliste Chega.  

Le Rassemblement national, pour ne citer que lui, s’appuie sur un moteur très franco-français : l’anti-macronisme.  Jordan Bardella parvient ainsi à recueillir 34% des intentions de vote en faisant une campagne pour le moins prudente, sans aucune innovation ni prise de risque. Cela fait sept ans maintenant que le président Emmanuel Macron exerce le pouvoir et force est de constater qu’il y a autour de son action une profonde déception ainsi qu’une colère tout à la fois sociale et identitaire. Les principales préoccupations des Français, on le sait, concernent à 65% le pouvoir d’achat, suivie de l’immigration et de l’insécurité. Ce sont les trois thématiques principales et c’est sur ces trois thématiques justement que le Rassemblement national est le plus identifié comme porteur de solutions. Il n’y a pas de secret : il est là, le moteur français, et il nous ramène aux précédents ressorts dont nous avons pu parler en première question.

Que dire de la sociologie des jeunes que, partout en Europe, les droites nationalistes parviennent à séduire ?

Charles Sapin : Vaste sujet ! La jeunesse, c’est un groupe assez large, vous en conviendrez. S’il s’agissait d’identifier des profils, on pourrait commencer par dire que les jeunes, comme les classes populaires, font partie des électorats les plus difficiles à mobiliser dans les urnes. Ils sont généralement plus abstentionnistes que les autres. Parmi les jeunes qui votent le plus, néanmoins, la majorité sont issus de familles relativement aisées et ont généralement eu l’occasion de faire des études.

Ce premier point évacué, je pense qu’il est important de souligner qu’il y a grande différence de sociologie électorale entre les deux sous-familles de la droite nationalistes. Il y a d’un côté les nationaux-populistes qui peuvent ressembler aux Rassemblement national et qui appellent à la mobilisation de leur électorat à travers une opposition peuple-élite. Le socle électoral de ces mouvements est donc premièrement et avant tout composés des classes populaires. Ainsi, on observe aujourd’hui que les jeunes issus des classes populaires – et d’une façon globale les jeunes – sont surreprésentés au sein des électeurs RN comparativement à la majorité des autres formations politiques. Ce ne sont pas des électeurs très mobilisés, cependant, contrairement aux électeurs des mouvements nationaux-conservateurs. Ceux-là sont généralement plus élitistes et répondent à une vision plus civilisationnelle. Ils recrutent davantage du côté des universités, des facultés… en bref, ils attirent un public plus politisé, qui vote plus régulièrement.

Force est de constater, néanmoins, qu’un nombre croissant de jeunes politisés s'intéressent aujourd’hui au Rassemblement national et que cette différence à désormais tendance à se lisser. Sans doute peut-on dire, en tant que journaliste de terrain, que la lumière appelle la lumière : un candidat qui dépasse les 30% d’intention de vote aux élections européennes – ce qui est inédit depuis Simone Veil – et une candidate potentielle aux élections présidentielles qui est donnée à des scores de popularité sans précédent, cela a de quoi attirer. Particulièrement quand on sait que la formation politique dont ces deux figures émanent manque cruellement de cadres. Sans doute une partie de cette élite jeune et en formation se dit-elle qu’il y a des places à prendre. L’un de ceux que j’avais été amené à rencontrer à l'occasion d’une rencontre jeune organisée par Jordan Bardella me l’a clairement dit : il voulait se retrouver dans le camp des vainqueurs en vue du prochain scrutin présidentiel. Toute cette dynamique tend à faire sauter certaines des digues qui ont pu exister par le passé.

Je suppose également que la candidature Zemmour à la précédente élection présidentielle a pu favoriser le Rassemblement national, en ramenant des enfants de l’électorat Fillon notamment, qui ont pu faire la bascule idéologique de Zemmour à Le Pen.

Jean-Yves Camus : Il s’agit de jeunes qui sont au contact direct du monde du travail, ceux qui travaillent le plus tôt. Il y a une question de crédibilité qui se pose et une question de recrutement de cadres capables d'être demain des élus municipaux ou régionaux nationaux. Le but du jeu est d'essayer de faire venir des jeunes qui ont un bagage universitaire ou une situation installée et pas nécessairement des jeunes munis d'un BEP, d'un BAC ou d'un DUT. Cette catégorie de jeunes est absolument délaissée par la plupart des partis politiques traditionnels. Alors que, hors des grandes villes, de nombreux jeunes font leurs études dans les lycées agricoles ou dans les lycées professionnels. Ils ont l'impression d'être mal considérés et ils ont des difficultés à trouver un premier emploi, enchaînent des contrats précaires et éprouvent une angoisse à l'idée de devoir cotiser 42 annuités et demie, voire plus, sans bien savoir s'ils iront au bout et avec une évolution du monde du travail qui nécessite beaucoup plus de mobilité.

Toutes les droites identitaires s’en sortent-elles aussi bien les unes que les autres ? Que dire, par exemple, de l’AFD ?

Charles Sapin : Le Rassemblement national s’inscrit aujourd’hui dans une logique de conquête du pouvoir. Il bénéficie d’une certaine forme de maturité et cela fait plus de dix ans qu’a débuté la dédiabolisation dont il fait l’objet. Le politologue italien Giovanni Orsina parle d’ailleurs de “romanisation des barbares”. Il s’agit ici de dire que toute force nationaliste s’approchant du pouvoir – et a fortiori quand elle parvient à s’en saisir – est contrainte d’abandonner certains des pans les plus radicaux de son programme pour se normaliser, s’institutionnaliser… privilégier une certaine forme de pragmatisme susceptible de lui permettre de l’emporter, en somme.

L’AFD est encore très loin de ce stade. Elle s’inscrit encore dans une logique de clivage, de radicalisation nécessaire pour exister et se différencier des autres forces politiques qui arpentent l’échiquier allemand. N’oublions pas, en effet, que l’Allemagne compte encore une force de droite traditionnelle très bien installée : la CDU est encore le premier parti d’Allemagne. C’est sans comparaison avec Les Républicains, qui n’existent quasiment plus et qui sont très affaiblis en France. Cela fait un an, d’ailleurs, que la CDU droitise son programme et l’on peut y lire l’empreinte des totems identitaires ainsi qu’idéologiques de l’AFD. Il y a une véritable volonté de la part de la droite traditionnelle d’aspirer et de capter l’électorat de la droite nationaliste… Ce qui freine naturellement l’AFD. Le Rassemblement national n’a pas à composer avec ce genre de difficultés.

De plus, l’AFD entre également en concurrence avec d’autres formations telles que le parti de Sahra Wagenknecht, ex vice-présidente de DIe Linke (“La gauche” en français, ndlr), qui a claqué la porte de son parti pour fonder sa propre formation très sociale et aussi très anti-immigration. Elle concurrence l’AFD sur ce point et qui est aujourd’hui créditée de 10% des intentions de votes dans les sondages (plus encore, d’ailleurs, dans l’Est du pays terre de force de l’AFD).

Face à cette situation complexe, l’AFD se retrouve contrainte de jouer la carte de la radicalité à outrance. Avant d’être démis de ses fonctions, sa tête de liste, Maximilien Krah a déclaré à la presse italienne que « tous les SS n’étaient pas nécessairement des criminels »… Cela a valu au parti son exclusion de son groupe parlementaire, Identité et démocratie, dominé par le Rassemblement national.

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