Le grand méchant loup a gagné
Et voici comment Ron DeSantis a terrassé Disney...
Pour cela, il a frappé fort et juste.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Disney est une multinationale présente sur tous les coins de la planète. Elle est également progressiste et bien-pensante. La capitale du wokisme américain ! Ses films ont été charcutés ou précédés d’un avertissement. Sur Blanche-Neige et les Sept Nains, il est écrit que ça pourrait « offenser les personnes de petite taille ». Disney affirme également que le baiser du prince à la Belle au bois dormant s’apparente à un « viol ».
Pour plaire à Black Lives Matter, Disney a aussi transformé la Petite sirène d’Andersen. Désormais, il y a une petite sirène noire ! Les Danoises, toutes blondes aux yeux bleus, n’en sont pas revenues.
Disney règne en maître à Orlando. Onze mille hectares sous sa juridiction, l’Etat de Floride lui ayant un jour accordé ce privilège, assorti d’une exemption d’impôt.
Le gouverneur de Floride, le Républicain Ron DeSantis, a mis fin à cette situation exorbitante. Il a supprimé une exception qui faisait d’Orlando un Etat dans l’Etat.
Il a frappé fort, là où ça faisait mal : Disney devra payer des millions de dollars de taxes à la Floride.
Ron DeSantis est un réactionnaire assumé. Ainsi, il a interdit qu’on enseigne le genre dans les maternelles de son Etat. C’est un Donald Trump qui aurait fait Harvard. Il nous semble qu’il est bien parti dans la course à la Maison Blanche.
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