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Échec scolaire : pour vraiment comprendre pourquoi la pédagogie à la française pénalise lourdement les garçons
©Pixabay

Fracture sexuée

Les garçons et les filles sont inégaux devant l'échec scolaire. Diverses études pointent les retards des garçons, qui fournissent aux trois quarts les rangs des 150.000 décrocheurs annuels. Dans son nouveau livre "La Fracture sexuée" à paraitre le 4 février chez Fabert, Jean-Louis Auduc, historien et ancien directeur adjoint de l'IUFM de Créteil explique que la lutte contre l'échec scolaire des garçons passerait par la non-mixité et une pédagogie indifférenciée.

Jean-Louis  Auduc

Jean-Louis Auduc

Jean-Louis AUDUC est agrégé d'histoire. Il a enseigné en collège et en lycée. Depuis 1992, il est directeur-adjoint de l'IUFM de Créteil, où il a mis en place des formations sur les relations parents-enseignants à partir de 1999. En 2001-2002, il a été chargé de mission sur les problèmes de violence scolaire auprès du ministre délégué à l'Enseignement professionnel. Il a publié de nombreux ouvrages et articles sur le fonctionnement du système éducatif, la violence à l'école, la citoyenneté et la laïcité.

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Atlantico : Dans votre livre "la fracture sexuée" vous ditez que les garçons sont les grands perdants du système scolaire, comment expliquez-vous cet échec?  

Jean-Louis Auduc : Je pense que l’échec scolaire masculin précoce provient au moins de trois phénomènes :

1)  des difficultés d’entrer pour le jeune garçon dans le "métier d’élève", dans la tâche scolaire.

Compte tenu des stéréotypes fonctionnant encore dans les familles et dans la société, les filles qui effectuent très tôt de nombreuses petites tâches à la maison à l’inverse des jeunes garçons, savent mieux maîtriser les différentes composantes des tâches scolaires, composantes du métier d’élève :

  • L’énoncé, l’ordre donné
  • L’accomplissement de la tâche
  • La Relecture, la Validation,
  • La Correction éventuelle
  • La Finition , la finalisation de l’exercice

On sait combien la non-maîtrise de ses composantes est pénalisante pour certains garçons qui vont refuser les corrections, et ne pas tenir compte de ce que signifie la finition en "bâclant" souvent leur travail scolaire.

Concernant la tâche scolaire, dans de nombreuses familles, les filles effectuent très tôt de nombreuses petites tâches à la maison à l’inverse des garçons qui vont les regarder faire et ne pas agir. Elles vont donc rapidement comprendre ce qu’est un ordre précisant la tâche à accomplir, à exécuter cette tâche, à attendre la validation de ce qu’elle a réalisé, à corriger ce qu’elle a mal exécuté  et a terminer le travail demandé.

Les filles apprennent donc souvent les cinq composantes d’une tâche avant d’entrer à l’école. Elles n’ont donc aucune surprise à les retrouver dans la classe à l’école, ce qui n’est pas le cas des garçons qui vont ne découvrir les composantes des tâches qu’en entrant dans l’école, donc avec un retard concernant ce qu’est le métier d’élève.

Les observations faites, notamment en grande section de maternelle et en cycle 1 montrent que pour un nombre non négligeable de jeunes garçons, au-delà de l’acte d’apprentissage, il y a souvent des blocages concernant les corrections et la finition du travail. De même d’autres observations menées par des étudiants dans le cadre de leur master ont montré que plus de 80% des filles en fin de CP maîtrisaient les cinq composantes de la tâche scolaire pour juste un peu plus de la moitié des garçons.

2) – Une crise d’identité du jeune garçon lors de la sortie de l’enfance  plus marquée pour lui que pour les filles.  Dans la construction de sa personnalité, le jeune, spécifiquement le garçon, parce qu’il vit moins dans son corps le passage à l’âge adulte que les filles qui lorsqu’elles sont réglées savent qu’elles peuvent potentiellement être mère, a toujours eu besoin de rites d’initiation, de transmission et d’intégration. Ceux-ci ont été longtemps religieux (confirmation, communion solennelle) et civiques (les "trois  jours" ; le service national). Aujourd’hui, il n’existe quasiment plus de rites d’initiation et de transmission, ce qui, la nature ayant horreur du vide, laissent le champ libre à des processus d’intégration réalisés dans le cadre de "bandes", de divers groupes, voire par des sectes ou des intégrismes religieux.

Il est donc indispensable de faire comprendre, notamment aux garçons qu’ils sont "sortis" de l’enfance, sinon, comme les montrent les travaux de Sylvie Ayral "La fabrique des garçons", ils chercheront un rite initiatique de sortie de l’enfance par d’autres moyens, notamment la désobéissance….

Une enquête sur les sanctions au collège menée par Sylvie AYRAL "La fabrique des garçons"[1]a montré  que plus de 80% des violences en collège étaient le fait de garçons ce qui l’a amené à penser  "que pour les garçons la sanction est un véritable rite de passage qui permet à l’heure de la construction de l’identité sexuée, d’affirmer avec force sa virilité, d’afficher les stéréotypes de la masculinité, de montrer que l’on ose défier l’autorité" . Sylvie AYRAL rajoutait :

"Pourquoi cette surreprésentation masculine n’attire-t-elle pas l’attention des équipes éducatives alors que le ministère de l’Education Nationale réaffirme à chaque rentrée scolaire le principe de l’égalité des sexes ?"

3) – Un problème d’identification au moment de l’orientation

Les professions qui interviennent autour de l’enfance et de l’adolescence, comme celles qui sont en prise avec le quotidien de la population, se sont en une vingtaine d’années massivement féminisées. 

Notre société doit s’interroger sur le fait qu’aujourd’hui, entre 2 et 18 ans, les jeunes vont ne rencontrer pour travailler avec eux que des femmes : professeurs (80,3% de femmes dans le premier degré ; 57,2% de femmes dans le second degré, BTS et classes prépas inclus), chefs d’établissements, assistantes sociales, infirmières, avocats, juges, médecins généralistes, dentistes, pharmaciennes, vétérinaires, remployées de préfecture ou de mairie, voire juges, tous ces métiers sont de manière écrasante féminins. ….. …

Les filles ont donc durant leur cursus scolaire et leur adolescence, présentes devant elles, des semblables, femmes référentes, auxquelles elles peuvent sans peine s’identifier, ce qui pour une bonne part expliquent également qu’elles souhaitent, leurs études réussies, rejoindre ces métiers qu’elles jugent valorisants.

On peut en effet, penser que les filles se dirigent plus spontanément à la fin de leurs études vers des métiers qu’elles rencontrent pendant leur scolarité, avec lesquelles elles peuvent  s’identifier, dont elles ont pu faire d’une certaine manière des modèles des personnes qui les exercent. Les jeunes filles construisent donc souvent un cursus scolaire adapté au métier choisi ce qui leur permet de réussir, même s’il ne faut pas mettre de côté le fait que cette identification peut éventuellement freiner leurs ambitions.

Là encore, ne nous trompons pas de cible. Comme le dit Françoise VOUILLOT, chercheuse à l’INETOP :

"Quand on considère que la division sexuée de l’orientation et du travail fait problème, on affirme généralement que le problème se situe des filles et des femmes qui, dit-on, ne diversifient pas assez leurs choix notamment vers les filières et les métiers scientifiques et techniques industriels. C’est oublier que les garçons sont encore plus résistants à s’engager dans les filières et professions dites "féminines".L’écrasante présence d’une des deux classes de sexe dans une filière de formation et partant d’une profession, est généralement due à son évitement par l’autre sexe. En se focalisant sur les ''problèmes'' d’orientation des filles, on escamote l’analyse et l’interprétation des différences d’orientation entre les sexes en tant que produits des rapports sociaux de sexe et du genre-système hiérarchisé et hiérarchisant de normes de masculinité/féminité – qui affectent tout autant l’orientation des garçons. C’est l’impact du genre sur les orientations des filles et des garçons qui devrait poser question et pas seulement le constat de la moindre présence des filles dans les filières scientifiques et techniques. En conséquence, si la moindre attirance des filles pour les secteurs scientifiques et techniques est posée comme un problème, on doit également questionner l’absence encore plus criante des garçons dans les secteurs du soin, de l’éducation et du social. On doit se demander pourquoi cette facette de la division sexuée du travail et donc de l’orientation n’est, elle, quasiment jamais posée comme problème social, économique et politique."[2]

Il y a un vrai risque pour notre société de voir une division du travail entre des métiers travaillant sur l’humain et la vie quotidienne très massivement féminisés et des métiers "techniques" ou financiers "réservés" au monde masculin.

Qu'entendez-vous par la fracture sexuée? Correspond-t-elle à la facture sociale?  

L’OCDE, analysant le système scolaire français parlait en 2013 d’une triple fracture pour celui-ci : "sexuée, sociale, ethnique" qui se nourrissent les unes des autres. L’OCDE faisait allusion aux résultats de la France dans les enquêtes internationales PISA où l’écart en France en faveur des filles  est passé de 29 points en 2000 à 44 points en 2012

Même s’il y a écart garçons-filles en faveur des garçons pour toutes les catégories sociales, celles-ci sont plus importantes pour certaines catégories.

Il suffit dans ce domaine de citer le rapport de début janvier 2016 de l’Institut National des Etudes Démographiques (INED) qui écrit que "les filles issues de l’immigration ont des résultats plutôt semblables aux filles du reste de la population alors que les garçons issus de l’immigration ont des résultats très faibles. Le manque de qualification des garçons va marquer durablement leur trajectoire ultérieure".

Cela implique de traiter les trois fractures relevées par l’OCDE ensemble, et de n’en oublier aucune.

Vous remettez en cause l’approche uniformisatrice de l’institution scolaire. En quoi l’indifférenciation pédagogique entre les sexes est-elle responsable de l’échec scolaire des garçons ?

L’indifférenciation pédagogique filles/garçons est née de l’absence en France de réflexion sur la mixité. La France n’a jamais débattu de la mixité. Elle s’est imposée pour de raisons techniques. Elle n’a pas été pensée, mais a simplement été une réponse pratique à la massification de l’enseignement ; c’est pourquoi, à l’adresse de ce qui s’est passé dans la plupart des pays européens, il n’y a eu aucune loi en France sur cette question. Un rapport de l’Inspection Générale remis au ministre Vincent Peillon en 2013, mais hélas, non massivement diffusé analyse très bien ce que cela a  entraîné : "Le principe de la mixité scolaire s’impose aujourd’hui comme une évidence. Elle est pourtant récente dans la longue histoire de l’école. Tous ses effets n’ont pas été prévus ni anticipés. Et elle reste inachevée. Les défauts observés tiennent en partie aux conditions dans lesquelles la mixité a été construite, fruit des circonstances plus que d’un choix politique….

Dans les années soixante, la mixité s’est développée puis imposée pour des facilités de gestion, plus que pour des raisons de principe, pour faire face à la croissance des effectifs liée à la démocratisation de l’enseignement, plus que pour assurer l’égalité et l’harmonie entre les sexes" De plus cette mixité non pensée et non gérée  a conforté une indifférenciation des élèves non considérés comme dans le genre : garçons ou filles.

L’inspection générale de l’Éducation nationale, a reconnu en 2013 cette situation dans le rapport déjà évoqué:

"Cette mixité a été d’autant moins interrogée dans ses principes et ses effets que la vision républicaine et universaliste propre à l’école française tend à occulter les différences, qu’elles soient liées à l’appartenance sociale, culturelle ou sexuelle. Aujourd’hui, l’élève est considéré non pas dans son identité de genre, comme être féminin ou masculin, mais dans une neutralité qu’a favorisée la neutralisation du corps dans l’espace scolaire. […]

La mixité, réduite à une éducation dispensée sur les mêmes bancs et dans les mêmes murs, ne suffit pas à assurer l’égalité entre les sexes. L’égalité de traitement entre les sexes, telle qu’elle est promue par les textes sans être toujours appliquée dans les pratiques, ne suffit pas à garantir une égalité des résultats. Le principe formel d’un droit égal à l’éducation pour les deux sexes n’épuise pas l’exigence d’une éducation à l’égalité entre eux."[3]

Comment conciliez-vous l’enseignement différencié en genre que vous préconisez et le principe d’égalité républicaine entre les hommes et les femmes ?

Je veux lutter contre l’échec scolaire, le décrochage scolaire ( à plus de 75% masculin !) Marcher sur ses deux jambes dans le domaine des luttes contre les discriminations, c’est tout faire pour faire reculer l’échec scolaire masculin y compris en mettant en place des actions spécifiques et c’est en même temps combattre "les violences sexistes et sexuelles"

Mettre dans les meilleures conditions d’apprentissage tous les élèves de la classe implique de considérer qu’un élève n’est pas un être asexué, mais que dans la classe, il y a des garçons et des filles, chacun et chacune avec leurs spécificités.

Il faut gérer la mixité, ne pas la remettre en cause : Penser, organiser la mixité pour lui donner tout son sens.

Il faut sortir du débat piégé : classe ou école non mixte/ classe mixte en mettant bien en avant les expériences où dans une classe mixte, il y a des moments séparés non mixtes pour mieux favoriser les apprentissages et  la réussite de tous. Comme le dit un rapport européen "L’idée est d’offrir plus d’espace à la fois aux garçons et aux filles. Ces courts moments permettentaux enseignants d’employer des stratégies éventuellement plus adaptées pourun genre ou l’autre. Les groupes non mixtes dans le cadre de classes mixtes permettent par exemple aux filles de se sentir plus libres de répondre aux questions et de participer davantage aux cours, et permettent aux garçons de travailler plus dur sans se soucier de leur image en tant qu’apprenant." [4]

Il faut sortir d’une situation où en France il y a une non-mixité à posteriori avec des structures pour les élèves en difficulté massivement non-mixtes pour quelques heures de non-mixité en prévention à priori pour permettre de mieux construire une mixité réelle tout au long du cursus. Il ne s’agit pas de prôner des classes non-mixtes, mais de mieux penser la gestion pédagogique de la mixité dans le cadre de classes mixtes, pour toujours plus mettre en place les conditions d’un meilleur vivre ensemble. Les inégalités dans la réussite scolaire apparaissent pour une bonne part liées à une pédagogie inadaptée qui pénalise massivement les garçons et particulièrement ceux des milieux défavorisés où les familles ne peuvent compenser les manques de l’école.

Je me retrouve pleinement dans ce que dit Marie DURU-BELLAT :

"Il faut dès lors envisager sérieusement la possibilité d’un retour contrôlé, partiel et ponctuel, des aménagements pédagogiques partiels, ponctuels et pragmatiques ."[5] "C’est un débatqui doit être ouvert au sein même des classes. On pourrait envisager des phases de non-mixité brèves au sein de l’emploi du temps des élèves avant de les ramener vers un univers où filles et garçons sont mélangés"[6]

Le débat doit être posé en terme pédagogiques. C’est ce qu’avec raison indiquait Annick Davisse :

"Cette difficulté des garçons, notamment des milieux populaires-bien que ces différentiels existent aussi chez les enfants d’enseignants- à rentrer dans les activités langagières pose des question d’ordre didactique. Ce n’est pas une affaire de relations avec les profs, cela a davantage à voir avec les contenus d’enseignement, la façon d’en penser les références."[7]

Ces pratiques pédagogiques doivent  permettre de mieux adapter l’enseignement et la  méthodologie de diverses disciplines aux besoins des élèves et d’entrer ainsi enfin  dans une dynamique d’égalité  à tous les niveaux de la société , notamment par un meilleur partage des tâches au domicile, et de sortir du paradoxe français : une école dominée par les femmes et un monde du travail dominé par les hommes et leurs codes.

Est-ce que cet enseignement différencié qui vise à créer des "espaces non mixtes" dans les classes mixtes ne risque-t-il pas d'aggraver la situation en banlieue où  les rapports entre les sexes sont difficiles?

Tous les témoignages, toutes les études montrent qu’on ne pourra combattre les idéologies rabaissant les femmes qui tentent certains garçons qu’en agissant clairement contre l’échec scolaire masculin et non en le niant.

La valorisation pour les garçons se fait encore trop souvent en mettant en avant les élèves  devenus chanteurs, acteurs, sportifs, c’est-à-dire une valorisation de compétences réalisées en dehors de l’école et non dans le cadre des apprentissages scolaires.

La démarche de valorisation aussi bien des garçons que des filles, devrait passer par la présentation de parcours scolaires réussis d’hommes aussi bien que de femmes, mettant en avant la diversité sexuelle, ethnique, sociale des personnes concernées, afin de renforcer pour chaque élève le refus de la fatalité liée à son sexe, ses origines, son territoire d’habitation.

Des garçons en fort échec scolaire non traité durant la scolarité obligatoire, c'est cela qui peut donner du grain à moudre à de mauvais bergers prompts à utiliser ce fait pour  leur inculquer des idéologies sectaires. Traiter l’échec scolaire masculin massif, c’est combattre ces idéologies. Luc Bronner s’interrogait dans Le Monde : "Où va conduire notre aveuglement collectif sur les quartiers sensibles ? Nous sommes au bord du gouffre…..Sans se l’avouer, nous avons basculé dans une société de la peur et du rejet vis-à-vis d’une jeunesse perçue comme une nouvelle "classe dangereuse"…Un chiffre témoigne de la gravité de cette coupure : dans les zones urbaines sensibles (ZUS), 41,7% des hommes de 15 à 24 ans sont au chômage, soit le double de la moyenne nationale pour les garçons du même âge….Les jeunes des ZUS, surtout les garçons sont deux fois plus nombreux que les autres à n’avoir aucun diplôme à la fin de leur scolarité"[8]

Quelques jours auparavant dans le même journal, il avait mis très clairement l’accent sur la spécificité de l’échec scolaire masculin, souvent non perçu dans sa dimension particulière, qui se surajoutait aux fractures ethniques et sociales et conduisait à de grands risques pour l’équilibre de la société française : "La situation est particulièrement difficile pour les garçons dont le taux de chômage explose… Un mouvement à l’inverse de celui des femmes du même âge pour lesquelles les employeurs ont moins de réticence : leur taux de chômage a diminué… Des élus comme des sociologues s’interrogent désormais ouvertement sur "l’effet repoussoir" des jeunes hommes de banlieue durablement pénalisés par l’image sociale négative des "jeunes à capuche" et sur les risques de radicalisation liés à leur sentiment d’exclusion et de marginalisation sociale …A l’école dans les banlieues, à nouveau, sans surprise, ce sont les garçons qui posent problème, plus souvent en retard scolaire, très largement distancés par les filles au brevet et au baccalauréat."[9],    



[1] Sylvie AYRAL La fabrique des garçons. PUF 2011

[2] Françoise VOUILLOT "L’orientation des filles et des garçons sous la loi de la différence" in revue Questions d’Orientation n°4. Décembre 2012, pages 55-64.

[3]  (L’égalité entre filles et garçons dans les écoles et les établissements, Rapport - n° 2013-041. Mai 2013. Inspection générale de l’éducation nationale.)

[4]  Rapport EURYDICE   (2010) "Différences entre les genres en matière de réussite scolaire : étude sur les mesures prises et la situation actuelle en Europe"

[5] Marie Duru Bellat   "Ce que la mixité fait aux élèves" in Les discriminations entre les femmes et les hommes ( sous la direction de Françoise Milewski et Hélène Périvier) Revue de l’OFCE n°114 , juillet 2010, Presses de Sciences Po. Paris.

[6] Interview dans Le Figaro. 1er septembre 2010.

[7] Annick Davisse L’Humanité, 25 octobre 2010

[8] Luc BRONNER, Le Monde, 12 décembre 2009, page 2.

[9] Luc BRONNER, Le Monde  1er décembre 2009, page 12

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