Biennale de Venise : la France tombe dans le panneau !<!-- --> | Atlantico.fr
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La modestie étrangère face à l'étalage Français.
La modestie étrangère face à l'étalage Français.
©DR

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La Biennale de Venise se déroule jusqu'au 27 novembre. Le pavillon français, représenté par le plasticien Christian Boltanski, arbore un panneau à l'entrée qui informe de l'identité des multiples fonctionnaires qui ont pris part à cette entreprise. Alors que les autres pays sont des plus modestes pour leurs agents publics, la France en fait des tonnes. Le symbole de la politique culturelle française ?

Serge  Federbusch

Serge Federbusch

Serge Federbusch est président du Parti des Libertés, élu conseiller du 10 ème arrondissement de Paris en 2008 et fondateur de Delanopolis, premier site indépendant d'informations en ligne sur l'actualité politique parisienne.

Il est l'auteur du livre L'Enfumeur, (Ixelles Editions, 2013) et de Français, prêts pour votre prochaine révolution ?, (Ixelles Editions, 2014).

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La lecture d’un simple panneau est parfois plus instructive que celle de longues et savantes analyses et digressions pour comprendre la réalité d’un pays. Le pavillon français à la Biennale d’art contemporain qui se tient actuellement à Venise est, à ce titre, des plus instructifs.

Alors que la plupart des édifices nationaux n’arborent de panneaux d’accueil que discrètement, souvent sur les côtés des bâtiments, et ne mentionnent logiquement que l’artiste exposé, que voit-on pour la France ? Une grande pancarte où, sous le nom de Christian Boltanski, figurent les patronymes du ban et de l’arrière-ban des politiciens et bureaucrates ayant, de près ou de loin, participé à cette glorieuse aventure culturelle.

On y trouve un ancien ministre remercié un peu brutalement et toutes sortes de fonctionnaires du ministère de la culture et de ses différentes agences et établissements : seize au total ! Cohabitent un commissariat et un commissariat général dont on peut se demander ce qui les distinguent utilement : la France est grande et généreuse …

Si on compare maintenant le panneau français avec son homologue américain, l’un des rares à avoir la même taille impressionnante, on est frappé par le fait, qu’outre-Atlantique, ce sont les sponsors du projet qui sont à l’honneur, pas les fonctionnaires. Le « mécène exclusif » français : Citroën, a bien de la chance d’être accepté en bas de l’affiche.

Bref, voilà un panneau qui en dit long au sens propre comme au sens figuré sur la France d’aujourd’hui laquelle ferait aisément penser, si on s’arrêtait à ce genre d’anecdote, à une république bananière dotée d’une armée mexicaine de fonctionnaires de la culture. Mais est-ce vraiment une anecdote ?

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