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"Une histoire d’amour" : Intensité discutable
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Atlanti-Culture

Anne-Claude  Ambroise-Rendu pour Culture-Tops

Anne-Claude Ambroise-Rendu pour Culture-Tops

Anne-Claude Ambroise-Rendu est chroniqueuse pour Culture-Tops.

Culture-Tops est un site de chroniques couvrant l'ensemble de l'activité culturelle (théâtre, One Man Shows, opéras, ballets, spectacles divers, cinéma, expos, livres, etc.).

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NFOS & RÉSERVATION

La Scala Paris
13, boulevard de Strasbourg
75010 Paris
Tél. : 01 40 03 44 30
Jusqu’au 31 mai, du mardi au samedi 21h. Dimanche à 15h.

RECOMMANDATION

ExcellentExcellent

THÈME

Justine n’est pas lesbienne, mais tombe amoureuse de Katia. Elles vivent leur histoire comme si elle devait être éternelle, décident de subir une insémination artificielle et Katia se retrouve enceinte. La machine amoureuse s’enraye alors. Justine s’en va. On retrouve Katia et sa fille, douze ans plus tard, alors qu’elles doivent affronter un nouveau drame et demandent l’aide de William, le frère de Katia.

POINTS FORTS

• L’intrigue est rythmée, haletante  et riche en rebondissements, les dialogues sont vifs, économes, piquants.

• La mise en scène d’une belle fluidité s’appuie astucieusement sur l’usage d’un mobilier monté sur roulettes qui facilite le passage d’une scène à l’autre et donne à l’ensemble une allure virevoltante. 

• La performance de la jeune interprète de Jeanne qui ne ressemble justement pas à une « performance » est tout simplement sidérante, souhaitons que la vie n’abime pas en elle ce superbe naturel enfantin.

POINTS FAIBLES

• Les points faibles de ce spectacle le sont en proportion même de ses points forts : si l’on peut se féliciter de l’absence de temps morts, on peut aussi regretter ce que ce tourbillon imposé fait à un spectateur captif, qui n’a pas d’autre possibilité que de se laisser embarquer et submerger par la violence des émotions, par ce maelstrom sentimental dont les ficelles sont parfois un peu grosses. C’est habile, peut-être trop. 

• D’une manière plus anecdotique, l’utilisation de la danse, comme métaphore d’une présence fantomatique ou phantasmatique, n’est pas vraiment réussie. Une silhouette eu suffit. Ou une vraie danseuse, parfaitement professionnelle.

EN DEUX MOTS ...

Un mélodrame brillant et efficace dans lequel on passe sans rechigner du rire aux larmes.

Certes les situations et les personnages ne sont pas si éloignés de la vraie vie, reste qu’autant de drames – une rupture inguérissable amoureuse, une maternité solitaire, un cancer, deux deuils, une orpheline de douze ans - concentrée en 1h25 pèsent un peu sur l’estomac, sans convaincre totalement.

UN EXTRAIT

- “Les gens se séparent Katia, c’est horrible et ça fait mal mais ils se séparent”.

- Jeanne : “moi je vais aimer, je vais aimer encore même si tout ce qu’on aime finit par disparaître”.

L'AUTEUR

• Plébiscitée par le public, l’œuvre d’Alexis Michalik a cumulé 5 200 représentations lors de ses quatre premières créations depuis 2013, et sa première pièce Le Porteur d’Histoire.

• Auteur, comédien, scénariste, romancier, Alexis Michalik est une figure importante du théâtre pour tous.

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