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Thomas Pesquet : "Tout est étrangement normal..."
©Reuters

Starman

Lors de son ultime conférence avant le grand départ du lanceur Soyouz, l'astronaute français a confié ses dernières impressions.

Quelques dernières paroles avec le grand saut. A Baïkonour, au Kazakhstan, le lanceur Soyouz est désormais prêt pour le lancement, direction la Station spatiale internationale (ISS). A son bord,  le Russe Oleg Novitsky, l'Américaine Peggy Whitson et… Thomas Pesquet, dixième astronaute français à aller dans l’espace. Le prestigieux équipage a donné une dernière conférence de presse, avant de quitter la Terre pour l'espace ce jeudi soir.

Alors que Peggy Whitson s’est enthousiasmé sur le programme de la station spatiale internationale, "démonstration de ce que des peuples qui se mettent ensemble peuvent faire ensemble, une sorte de miracle des temps de paix", le tricolore est lui revenu sur son état d'esprit. "Cela fait sept ans que je m’entraîne et maintenant qu'on n'a jamais été aussi près de la fusée, tout est étrangement normal", a-t-il confié. "Il n’y a pas grand-chose qui peut se mettre sur la route de mon rêve. Mais il va falloir attendre d’être assis dans la fusée et de sentir les vibrations du décollage pour ressentir que je pars dans l'espace".

Le Normand emportera avec lui un "morceau de météorite tombé sur terre dans le désert du Sahara, certifié venant de Mars. On le renverra ensuite sur Mars pour servir à calibrer le prochain rover martien. L'idée n'est pas de faire une performance mais de dire que l'exploration spatiale est un tout. Vol habité et exploration robotique sont les branches d'un même mouvement d'exploration. Ce n'est pas mon aventure à moi mais une aventure qui continuera longtemps après nous", a-t-il ajouté.

Et de confier que Mars trottait dans toutes les têtes. "Nous sommes des explorateurs", souligne-t-il. "Nous allons dans la station pour rendre possible des voyages au-delà. Si je demande à tous ceux qui sont derrière cette vitre s’ils sont volontaires pour aller sur Mars, tout le monde lèvera la main. Nous avons tous Mars dans le viseur, à l’échelle de vingt ans. Ce n’est pas important que ce soit moi ou quelqu’un d’autre. Il s’agit de continuer une exploration qui a commencé il y a 55 ans. L’ISS elle-même n’a que 18 ans, à peine l’âge de la majorité. L’espace est tout jeune."

Lu sur Sciences et Avenir

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