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Pyrénées : les lâchers d'ours suspendus pour le moment
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Biodiversité

Le gouvernement n'est pas opposé à une réintroduction d'ours, mais considère que la vingtaine d'ours déjà installée présente un bon taux de survie et de reproduction.

Les associations souhaitent réintroduire de nouveaux ours dans les Pyrénées, mais le gouvernement juge pour l'instant que les conditions nécessaires et favorables ne sont pas réunies.

Pour le ministère, la situation de l'ours n'est pas si désastreuse: "Nous allons expliquer à la commission que la France a déjà fait beaucoup d'efforts qui ont porté leurs fruits. La population est désormais d'une vingtaine d'ours et on constate que ces dernières années, des oursons sont nés et sont viables : cela signifie que les ours se sentent bien, sinon, il n'y aurait pas une telle reproduction. Ce taux de 80 % de survie est même exceptionnel. Il faut donc continuer avec tous les partenaires, collectivités, chasseurs, éleveurs, etc. de maintenir des conditions de vie favorables à l'ours, éviter les dérangements, et on voit que ça marche plutôt bien."

"On considère qu'on est plutôt dans une situation favorable", avec une population d'ours qui a été multipliée par cinq depuis 1995", a expliqué le ministère de l'Ecologie à l'AFP. Mais selon les défenseurs de l'ours, la ministre a mal évalué l'urgence de la réintroduction de l'animal.

Mais des problèmes très concrets et pragmatiques s'ajoutent à cela : "On ne peut pas réintroduire aussi facilement une espèce protégée, indique Laurent Roy, directeur de l'Eau et de la biodiversité au ministère de l'Écologie. On nous présente pour l'instant un dossier qui est incomplet. Exemple : on ramène l'ours avec un véhicule et une remorque : que fait-on en cas de panne sur l'autoroute ?"

Un nouveau point sur le dossier sera fait en 2014.

Lu sur 20 Minutes

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