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Martin Scorsese estime que les films Marvel ne sont "pas du cinéma"
©FADEL SENNA / AFP

Ancien monde

Le réalisateur culte compare plutôt les films de super-héros à un "parc d’attractions".

Martin Scorsese a déçu de nombreux fans de films de super-héros, ce vendredi 4 octobre, lorsqu'il a mentionné de manière particulièrement condescendante une frange du cinéma : les films de super-héros. Le réalisateur de 76 ans, interrogé par le magazine britannique Empire, qui lui demandait s'il avait déjà vu des films Marvel, a répondu : "Je ne les regarde pas. J’ai essayé vous savez? Mais ce n’est pas du cinéma".

"Honnêtement, ce qui s’en rapproche le plus, aussi bien faits soient-ils, avec des acteurs donnant le meilleur d'eux-mêmes dans ces circonstances, ce sont les parcs d'attractions. Il ne s'agit pas de cinéma fait par des humains qui essayent de communiquer des émotions et des sentiments, une expérience psychologique à un autre être humain", a expliqué le réalisateur, en pleine promo pour son film The Irishman, diffusé à partir du 27 novembre sur Netflix.

Cette réflexion sur les films de superhéros n'a pas plu à plusieurs réalisateurs, dont James Gunn, qui a réalisé "Les Gardiens de la Galaxie". "Martin Scorsese est l’un de mes 5 cinéastes vivants préférés. J’ai été scandalisé lorsque les gens ont critiqué La Dernière tentation du Christ sans avoir vu le film. Je suis triste qu’il juge maintenant mes films de la même manière", a-t-il écrit sur Twitter. "Je ne dis pas que le fanatisme religieux est la même chose que ne pas aimer mes films ou appartenir à la même catégorie. Ce que je dis, c’est que je n’aime pas les gens qui jugent des choses sans les voir, qu’il s’agisse d’un film sur Jésus ou d’un genre", a-t-il ajouté.

"Ceux qui pensent que Marvel cherche seulement à faire des manèges pour parcs d’attractions sont injustes et cyniques", a écrit de son côté Christopher Robert Cargill, co-scénariste de "Doctor Strange". "Je pense que l’une des plus grandes erreurs de la pensée moderne est que le cinéma doit être difficile à appréhender. Non seulement cela balaye beaucoup de grands films que la plupart des gens qualifient de cinéma, mais cela remet en cause l’idée que le cinéma peut être accessible à tous, qu’il peut capter l’imagination d’un enfant de huit ans", estime le scénariste.

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