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Les transplantations de pénis pourraient bientôt venir en aide aux vétérans américains
©Reuters

En pleine forme

Ces opérations délicates ont déjà été pratiquées quelques fois en Afrique du Sud.

La première transplantation américaine de pénis devrait bientôt avoir lieu, probablement dans quelques mois, rapporte le Washington Post. Elle sera réalisée par les spécialistes de l'Université de Johns Hopkins et les premiers patients devront être des soldats. Cette opération a déjà été pratiquée quelques fois en Afrique du Sud, où les hommes de la tribu Xhosa souffrent régulièrement de blessures aux parties génitales, conséquences de circoncisions rituelles.

Si aux Etats-Unis, le problème pourrait paraître mineur, il est cependant d'importance. On estime qu'entre 2011 et 2013, 1367 militaires ont souffert de blessures aux parties génitales lors des conflits en Irak et en Afghanistan. Le pénis étant depuis des siècles associé à la virilité, sa perte peut être très mal vécue. Il est possible de le "reconstruire" en utilisant la peau du patient, mais seul un organe complet provenant d'un donneur décédé peut permettre de redonner au pénis ses fonctions naturelles (sexuelles et urinaires).

L'opération est extrêmement complexe, les médecins de  la décrivant comme un marathon de 12 heures. Par ailleurs, même si l'opération se déroule sans accroc, le poids psychologique de "porter" les parties génitales d'une autre personne, est parfois trop lourd à porter. En 2006, un Chinois qui aurait pu être le premier patient opéré avec succès, avait demandé aux médecins de lui retirer l'organe nouvellement transplanté.

Mais le sucès peut aussi être au rendez-vous. En Afrique du Sud, les chirurgiens ont annoncé qu'un transplanté avait récemment réussi à mettre enceinte sa compagne, seulement 6 mois après l'opération.

Lu sur The Washington Post

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