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Les assistants virtuels passent leur temps à rejeter des avances sexuelles
©Reuters

Heyyyyy Siri

Au moins 5% des interactions sur une plateforme sont "clairement explicites sexuellement".

Les assistants virtuels, comme Siri ou encore Cortana de Windows, deviennent de plus en plus une part intégrante de nos vies. Ils organisent nos agendas, commandent nos repas, nous orientent dans la vie. 

Mais ils passent également une grande partie de leur temps à devoir gérer des avances sexuels. "Les gens veulent fleurter, et ils veulent rêver d'une copine soumise, voire d'un esclave sexuel. Peut être que c'est juste pour rigoler, ou peut-être qu'il y a quelque chose sous la surface", explique Ilya Eckstein, PDG de Robin Labs, une entreprise dont l'assistant virtuel aide les chauffeurs de camions et de taxi à gérer la logistique et trouver les meilleurs itinéraires. 

Il raconte que 5% des interactions sur sa plateforme sont "clairement explicites sexuellement" mais que le nombre réel est sans doute bien plus élevé car il est difficile d'identifier automatiquement les demandes d'une nature sexuelle. Un tiers des interactions sont simplement des conversations sans autre finalité. 

C'est un vrai sujet pour les concepteurs d'intelligence artificielle : faut-il donner une "personnalité" à son assistant, et si oui de quel genre, et comment gérer ces situations ? Si l'assistant de Google, Google Assistant, a été conçu pour être complètement neutre et ne pas avoir de personnalité (bien que sa voix est féminine), la plupart des concurrents ont choisi un personnage de sexe féminin avec une vraie personnalité. 

Lu sur Quartz

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