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Le journal L'Humanité en cessation de paiement
©FRED DUFOUR / AFP

C'est la lutte finale

Le quotidien communiste a été placé vendredi sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny.

Les temps sont très durs pour le journal fondé par Jean Jaurès. En grave difficulté financière, L'Humanité a été placée "sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny", a annoncé vendredi soir son directeur Patrick Le Hyaric.

Il a publié sur le site du journal un communiqué laconique, en réaction à un article de Marianne selon lequel le journal s'était "vu contraint de se déclarer en cessation de paiement". 

"Depuis des mois nous avons informé nos lectrices et lecteurs, les amis de L’Humanité, les instances représentatives des personnels des lourdes  difficultés financières que devait affronter L’Humanité comme de nombreux autres journaux. Nous reviendrons sur les causes de celle-ci dans quelques semaines. Face à ces difficultés qui se sont aggravées en fin d’année dernière, L’Humanité est placée sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny. Une audience de ce tribunal  se tiendra le 30 Janvier prochain sur l’avenir de L’entreprise. Nous communiquerons plus précisément à la suite du délibéré qui y sera prononcé", écrit Patrick Le Hyaric.

Selon un journaliste de L'Humanité témoignant à l'AFP, les quelque 200 salariés du quotidien, dont 124 journalistes,"se sont vu promettre qu'ils seraient payés, mais via le régime de garantie des salaires (AGS)", qui prend le relais lorsqu'une entreprise n'a pas les fonds nécessaires pour payer les salaires.

Marianne explique que le journal a présenté au tribunal un plan de continuation de l'activité. S'il est rejeté, le quotidien sera "placé en liquidation judiciaireé et fermera, mais "dans le cas le plus probable, c'est un redressement judiciaire qui sera prononcé, afin de lui laisser une chance de poursuivre son activité", indique l'hebdomadaire. 

L'Express

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