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La perte de l'odorat à partir de 57 ans signifierait une mort dans les 5 ans
©Reuters

ça sent pas bon

Selon une étude américaine, un dysfonctionnement olfactif serait synonyme de risque de mortalité accru.

La perte de l'odorat, premier signe de la vieillesse ? C'est à peu près les conclusions d'une étude publiée dans la revue américaine PLOS ONE qui révèle que le dysfonctionnement du sens olfactif serait le signe d'une mortalité accrue dans les cinq ans. Selon les résultats 39% des personnes qui sont dans l'incapacité de sentir une odeur sont décédées dans ce laps de temps, contre 19 % dans le groupe avec une perte modérée et 10% chez ceux en parfaite santé. L'étude, qui consistait à faire reconnaître l'odeur de rose, d'orange, de poisson, de menthe ou de cuir, a été réalisée sur un échantillon de 3 000 personnes âgées de 57 à 85 ans.

Car les chercheurs ont également observé que l'âge était un facteur déterminant concernant ce risque de mortalité. Ainsi, 78% des personnes testées sont considérées comme ayant un odorat normal, 45,5% ayant reconnu toutes les odeurs, 29% quatre sur cinq. Une inégalité accrue par l'âge puisque 64% des plus jeunes, ceux de 57 ans, n'ont aucun problème olfactif contre 25% seulement chez les plus âgés.

Une des théories avancée par les scientifiques pour relier perte d'odorat et risque de mortalité porterait sur la régénérescence des cellules. Le système olfactif étant composé de cellules souche capables de se régénérer. Une perte de cette faculté pourrait alors signifier une incapacité généralisée de régénérescence de l'organisme avec l'âge, accentuant le risque de mortalité.

Lu sur bfmtv.com

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