Gérard Depardieu : "On m'a poussé à m'expatrier" affirme l'acteur<!-- --> | Atlantico.fr
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"Je n'ai rien à cacher, même si je suis expatrié. Enfin pas vraiment expatrié. On m'a poussé", affirme Gérard Depardieu.
"Je n'ai rien à cacher, même si je suis expatrié. Enfin pas vraiment expatrié. On m'a poussé", affirme Gérard Depardieu.
©Reuters

Dimanche confession

Six mois après avoir annoncé vouloir rendre son passeport français, l'acteur s'explique longuement dans le Journal du dimanche.

Gérard Depardieu, qui a désormais la nationalité russe, revient dans le JDD sur sa décision prise en décembre de rendre son passeport français et de quitter l'Hexagone. "Je n'ai rien à cacher, même si je suis expatrié. Enfin pas vraiment expatrié. On m'a poussé", affirme-t-il. "Je ne suis pas un exilé fiscal, je ne fuis pas le fisc. J'ai dit qu'à mon âge, 87% [d'imposition, ndlr] c'était trop." "J'aime les Français, je ne suis pas parti (...). Je fais vivre une centaine de personnes depuis 30 ans", rappelle cet entrepreneur invétéré.

"J'ai sept passeports de plusieurs pays que j'aime. Enfin, j'aimerais en avoir sept, confie Gérard Depardieu. Je vais d'ailleurs demander celui de l'Algérie et d'autres encore." Et d'ajouter : "Ca m'éviterait de demander des visas, car je me considère, je vous le redis, comme un homme libre et un citoyen du monde".

Exilé depuis plusieurs mois en Russie, Gérard Depardieu assure mener la belle vie au pays de Vladimir Poutine : "Désormais je suis un acteur franco-russe", lance-t-il. "Je vis. Je fais du cinéma, des affaires." Soulignant que Vladimir Poutine "a fait beaucoup de choses pour la culture", il élude la question des Pussy Riot et préfère répondre sur les Femen emprisonnées en Tunisie, "des féministes courageuses", dit-il. "Elles ne vont pas rester en prison. Il y a des avocats, ça va s'arranger."

Revendiquant un "droit aux excès", Gérard Depardieu explique qu'il croit correspondre "à une image que les Français aiment, celle de quelqu'un de rebelle, qui bouscule les choses, qui est parfois ivre. C'est un peu cet esprit hooligan qui plaît à Poutine". Il affirme être "surtout un homme qui n'a pas vieilli et qui a la tête sur les épaules". "Ivre parfois, mais mon ivresse fait partie de ma démesure."

Lu sur le JDD

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