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Déodorant : dénuées d'odeur sous les aisselles, certaines femmes n'en ont pas besoin
©Flickr/jekert gwapo

C'est économique

Un gène très rare supprime les odeurs chez certains. Pourtant, 78% des personnes qui ne produisent pas d'odeur utilisent quotidiennement un déodorant, car le contraire est mal vu socialement.

Voila un bon moyen de réaliser des économies en ces temps de crise. Mesdames, réfléchissez : avez-vous vraiment besoin de déodorant ? En effet, selon une récente étude, 2% d'entre vous pourraient être immunisées contre les odeurs corporelles désagréables au niveau des aisselles.

Dans l'étude publiée dans la revue scientifique Journal of Investigative Dermatology, une équipe de chercheurs britanniques s'est penché sur le cas de 6 495 femmes. Parmi elles, 2% de femmes possédaient un gène qui annule la sécrétion de molécules odorantes sous les aisselles. Une femme sur 50 n'a donc aucune raison logique d'utiliser de déodorant. Et pourtant...

Les résultats sont plus que paradoxaux : 78% des personnes qui ne produisent pas d'odeur, utilisent quotidiennement un déodorant, car le contraire est mal vu socialement. Pourtant, à l'inverse, certaines sont trop négligentes : 5% des personnes qui produisent une odeur ne mettent pas de déodorant… Les personnes réfractaires au déodorants sont souvent repoussées par les ingrédients chimiques qui y sont présents, tels que les sels d’aluminium, soupçonnés d’être cancérigènes.

En étudiant une partie de la population originaire d’Asie, porteuse à plus de 99% du fameux gène "désodorisant", les chercheurs ont remarqué une différence culturelle notable : seulement 7% des individus mettaient du déodorant.

Un simple test génétique pourrait permettre à chacune d'en avoir le cœur net.

Lu sur Nature.com

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