Britney Spears : ses chansons utilisées pour lutter contre les pirates somaliens<!-- --> | Atlantico.fr
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Jouer du Britney à fond fait fuir les pirates.
Jouer du Britney à fond fait fuir les pirates.
©Reuters

It's Britney b*tch

La musique sert d'avertissement pour faire comprendre aux pirates qu'ils ont été repérés et que le navire est sous protection.

Quelle est la meilleure arme pour lutter contre les pirates somaliens ? Une artillerie lourde ? Des espions infiltrés ? Que nenni. Selon le Sunday Post écossais, qui cite l'officier de la marine maritime Rachel Owens, les tubes de Britney Spears joués à fond éloignent les pirates. "Ces chansons ont été choisies par l'équipe de sécurité car celle-ci pensait que les pirates les haïraient plus que tout. Ces mecs-là détestent la musique ou la culture occidentale, donc se servir des tubes de Britney, c'est juste parfait, explique-t-elle. Dès que les pirates entendent Britney, ils passent leur chemin aussi vite qu'ils peuvent".

Le Mirror confirme. Selon le quotidien britannique, la musique pop est diffusée lorsque les mises en garde classiques ne dissuadent pas les pirates. Steven Jones, directeur maritime de la Security Association for the Maritime Industry, cité par Le Figaro, ce n'est pas la musique qui est utilisée qui est efficace pour lutter contre la piraterie mais la manière dont on s'en sert. Diffuser un son très puissant "sert plutôt d'avertissement, indiquant aux pirates que le navire est sous protection et qu'eux-mêmes ont été repérés par les forces de sécurité à bord".

Le choix de l'artiste ne serait donc pas très important dans la mise en place de cette défense. "Si la musique est désagréable pour les pirates, peut-être permet-elle de leur faire comprendre plus rapidement qu'ils ne sont pas les bienvenus", poursuit-il. Dans son rapport annuel, le Bureau maritime international (BMI) révèle que la piraterie maritime a reculé en 2012, notamment dans la Corne de l'Afrique. Malgré tout, 75 attaques sont à déplorer et plus de 60 marins y sont toujours retenus prisonniers. Les autorités pourront toujours tenter d'envoyer Britney pour intervenir.

Lu sur Le Figaro

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