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Crédits Photo: DR / Capture d'écran Sud Radio
Bruno Retailleau était l'invité de Sud Radio ce vendredi 10 mars.

Travail des sénateurs

Réforme des retraites : « La gauche a industrialisé l'obstruction », estime Bruno Retailleau

Bruno Retailleau, sénateur de Vendée et président du groupe LR au Sénat, était l’invité de la matinale de Sud Radio ce vendredi 10 mars.

Les débats se poursuivent au Sénat autour de la réforme des retraites. Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a répondu aux questions de Patrick Roger à l’antenne de Sud Radio, ce vendredi 10 mars.

Bruno Retailleau a notamment évoqué les avancées au Sénat concernant la réforme des retraites. Il a dénoncé la stratégie déployée par la gauche :

« Le Sénat a voté l'article 7, qui repousse l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, et la gauche a tout fait pour bloquer. Depuis le départ, il n'y a pratiquement que la gauche qui s'exprime et ils ont industrialisé l'obstruction. Ils produisent en permanence des sous-amendements qui ne veulent souvent rien dire. Ce sont des manoeuvres caractéristiques d'obstruction, qui est la maladie du parlementarisme. On embourbe les débats pour empêcher le vote ».

Bruno Retailleau est inquiet pour la vie démocratique du pays :

« Il faut faire attention, on ouvre la porte à l'anti-parlementarisme. Les Français risquent de conclure que les parlementaires ne sont pas utiles ».

Après le vote du Sénat, le texte va repartir en Commission Mixte Paritaire. Bruno Retailleau s’est confiée sur les perspectives concernant l’examen du texte :

« On pourra aboutir si la majorité présidentielle se montre ouverte à nos propositions. Il y a ensuite le problème de l'Assemblée nationale. Madame Borne aura un choix cornélien : la roulette russe ou la grosse Bertha. Essayer de compter sur un peu plus que le hasard pour avoir une majorité, sinon c'est le 49-3. (…) Ma boussole au Sénat, dans notre opposition d'intérêt général, est de sauver ce régime de retraites par répartition. De quoi aurions-nous l'air si nous ne votions pas une réforme à 64 ans alors que nous prônons depuis des années 65 ans ? ».

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