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Crédits Photo: Capture d'écran France Inter / DR
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« Monstre »

Accusations de pédophilie contre Marc Pulvar : Audrey Pulvar, très émue, exprime sa solidarité avec les victimes

Invitée de France Inter ce lundi 15 février, l'adjointe socialiste à la mairie de Paris, Audrey Pulvar, est revenue sur les accusations de pédophilie qui visent son père, défunt, Marc Pulvar.

« Je suis là en tant que fille d'un pédocriminel, et donc fille d'un monstre. Quand vous êtes la fille d'un monstre, vous vous demandez si vous n'êtes pas un peu un monstre vous-même. C'est un processus presque automatique ».

Audrey Pulvar a raconté avoir « cinq, six, sept ans » quand « il s'est passé des choses qui n'étaient pas normales ».

Alors qu'elle était en vacances avec ses cousines du même âge et son père, elle se souvient d'« un climat » qu'elle « ne comprenait pas ».

Lors d'une dispute avec l'une de ses cousines, cette dernière lui aurait indiqué que son père avait mis « sa main dans sa culotte ». Les victimes se sont ensuite confiées à leurs parents, vingt ans plus tard :  

« Quand il y a vingt ans, ma mère m'a annoncé ce qu'une de mes cousines avait dit, j'ai cru ma mère, et ma cousine. Il ne m'est pas venu à l'idée de le dénoncer [...] Ça n'était pas à moi de le faire. […]  A tous ceux et toutes celles qui pensent que l'action de mes cousines, qui aujourd'hui parlent à travers une lettre, c'est-à-dire 45 ans après les faits, serait une manoeuvre politique, soit pour m'atteindre moi qui suis candidate, soit pour abîmer la mémoire de mon père : tous ceux-là, ils ont tort. Je suis toujours du côté des victimes ».

En s'exprimant ainsi, Audrey Pulvar souhaite indiquer aux victimes que leurs témoignages seront écoutés :  

« J'entends beaucoup le mot de libération de la parole. Ça ne libère pas grand-monde. On ne repart pas joyeux, gai et léger. En revanche, ça dit les choses. Elles sont massives, pas anecdotiques, pas de telle famille ou de telle classe sociale. Les violences sexuelles, en général, les violences à l'égard des enfants, l'inceste en particulier, sont extrêmement répandues. Ce qu'il faut, c'est faire en sorte que ça n'arrive plus, qu'on ne viole plus ».

France Inter

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