Insecticides et pesticides sont-ils encore vraiment indispensables dans l'agriculture moderne ?<!-- --> | Atlantico.fr
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La France a prévu de réduire de moitié le recours aux substances phytosanitaires à l'horizon 2018.
La France a prévu de réduire de moitié le recours aux substances phytosanitaires à l'horizon 2018.
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Agriculture plus verte

Avec ZEGREENWEB - La France est un gros consommateur de pesticides. Une consommation qui devrait être réduite de moitié dans le cadre du Grenelle de l'environnement. L'objectif sera difficile à atteindre, pourtant des alternatives existent.

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Premier consommateur européen de pesticides, avec soixante-cinq mille tonnes vaporisées chaque année, la France a de fait énormément de progrès à accomplir en la matière. Les pouvoirs publics le savent, eux qui, dans le cadre du Grenelle de l'environnement, ont élaboré le plan Écophyto 2018, qui vise à réduire de moitié le recours aux substances phytosanitaires à l'horizon 2018 (par rapport aux niveaux de 2008). Les mauvaises habitudes ayant la vie dure, cet objectif sera difficile à atteindre. Il existe pourtant des alternatives, et une utilisation réduite, même dans des proportions élevées, n'altèreraient pas nécessairement la productivité.

Les araignées, futurs alliées des agriculteurs ?

Au diable les fongicides, herbicides et autres pesticides qui polluent les nappes phréatiques et menacent la santé des agriculteurs ! Des chercheurs australiens de l'Institut pour la bioscience moléculaire de l'Université du Queensland ont identifié des centaines de protéines naturelles présentes dans le venin de plusieurs espèces d'araignées (en l'occurrence l'araignée à toile entonnoir, la tarentule et l'araignée orbe). Celles-ci permettraient d'éradiquer les insectes nuisibles qui prolifèrent dans les cultures en produisant un véritable « insecticide naturel », et pourraient également servir à contrôler la propagation des parasites.

Le venin de l'araignée à toile entonnoir en particulier renfermerait jusqu'à cinq cents « protéines insecticides » différentes, chacune possédant sa propre puissance et son espèce cible. En outre, chaque protéine pourrait théoriquement être « fabriquée » par les scientifiques, qui utiliseraient des bactéries pour produire des quantités suffisantes et commercialisables d'insecticides naturels. Prometteur.

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La semaine sans pesticides, un événement au succès grandissant

La septième édition a débuté mardi et s'achèvera vendredi prochain. Initiée par l'association Générations Futures (qui en est aujourd'hui la coordinatrice) avec l'ACAP, un collectif qui regroupe cent soixante-dix organisations, la Semaine sans pesticides concerne cette année quelque vingt-et-un pays. La France bien sûr mais aussi, entre autres, l'Allemagne, la Belgique, l'Espagne, la Suisse, le Mali, le Maroc, le Sénégal et la Tunisie. Autant d'États où le mouvement « alterpesticides » progresse...

En tout, sept cents initiatives sont au programme de la manifestation, qui a vocation à faire évoluer les mentalités à travers des ateliers, des conférences-débats, des projections de films, des repas bio, des spectacles ou encore des visites.« L'axe santé est l'un des axes forts de cette septième édition », ont résumé les organisateurs sur le site Internet de l'événement. D'où un congrès exceptionnel les 23 et 24 mars, au terme duquel des doléances ont été formulées et seront transmises aux pouvoirs publics. Dans l'intérêt des agriculteurs et de l'environnement, ces derniers doivent prendre leurs responsabilités.

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L'estimation qui pourrait tout changer

Elle émane de chercheurs de l'INRA (l'Institut national de recherche agronomique, par ailleurs engagé dans le plan Écophyto 2018), selon lesquels le recours aux pesticides pourrait diminuer de 30 % sans pour autant avoir de répercussions négatives sur les rendements et les bénéfices du secteur primaire. À partir d'expertises et d'expérimentations antérieures, ces derniers ont élaboré des scénarios de pratiques culturales réduisant plus ou moins la quantité de pesticides consommée, et prenant en compte les différents modèles agricoles qui existent aujourd'hui dans nos frontières (l'agriculture intensive, encore largement majoritaire et au sein de laquelle les pesticides règnent en maîtres ; l'agriculture bio, qui ne progresse pas aussi vite que ce qu'espérait le gouvernement au début du quinquennat, et qui proscrit les pesticides ; l'agriculture raisonnée, qui cherche à maîtriser les intrants agricoles ; l'agriculture dite à bas niveaux d'utilisation de pesticides ; et enfin l'agriculture intégrée, qui met en œuvre des rotations de cultures).

Un travail qui a donné lieu à un modèle de simulation économique valable pour les grandes cultures, notamment céréalières, et qui a permis de déterminer l'utilisation optimale des pesticides dans chacune d'entre elles et dans chaque région. L'Institut a enfin calculé que, pour parvenir à cette réduction de 30 % de l'usage de produits phytosanitaires, ceux-ci devraient être taxés à 100 %. Sachant que les recettes, combinées à des subventions et à de nouvelles dispositions en matière de formation, seraient intégralement reversées à la filière agricole...

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