Visite d’Emmanuel Macron en Allemagne : le président déplore la “fascination pour l’autoritarisme” en Europe<!-- --> | Atlantico.fr
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Le président Emmanuel Macron s'est rendu en Allemagne pour une visite officielle ce dimanche 26 mai 2024 - Photo AFP
Le président Emmanuel Macron s'est rendu en Allemagne pour une visite officielle ce dimanche 26 mai 2024 - Photo AFP
©ludovic MARIN / POOL / AFP

Scrutin en approche

A deux semaines des élections européennes, Emmanuel Macron s’est rendu en Allemagne pour une visite officielle. La première depuis 24 ans.

“Je pense qu’on a au fond une forme de crise de notre démocratie”, a affirmé Emmanuel Macron ce dimanche 26 mai 2024 depuis l’Allemagne, à l’occasion d’un échange avec Frank-Walter Steinmeier, le président élu par nos voisins d’Outre-Rhin. Et le chef d’Etat de préciser sa pensée, devant les jeunes rassemblés pour les écouter : “La force des démocraties, c’est le débat permanent sur toutes les questions pour essayer d’aboutir à la meilleure décision que le peuple choisira”.

Le président de la République s’est rendu à Berlin à deux semaines des élections européennes, rappelle Le Parisien sur son site. Une visite exceptionnelle, en cela qu’elle est la première en 24 ans. Elle a aussi constitué l’occasion pour lui d’attaquer l’extrême droite, que le parti macroniste a désigné comme son principal adversaire pour le scrutin à venir. “Il y a une forme de fascination pour l’autoritarisme qui nait dans nos propres démocraties”, a-t-il ainsi déclaré non sans estimer que “on n’a jamais eu autant d’ennemis à l’intérieur et à l’extérieur”...  

Emmanuel Macron a poursuivi son plaidoyer, estimant notamment qu’en Europe, certains avaient tendance à oublier que la démocratie est un “combat”. “On laisse les nationalistes et souvent les ennemis de la démocratie tirer tous les dividendes de la démocratie et la critiquer de manière existentielle”, estime-t-il. 

Et lui de conclure, avant d’inviter tout un chacun à aller voter pour “un parti qui défend l’Europe” : “Les extrêmes et les mouvements nationalistes apparaissent séduire, mais souvent nos compatriotes oublient que si (ces partis) étaient aux responsabilités, tout ce qu’ils saluent de l’Europe n’existerait pas”.

Le Parisien

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