Violences du 1er mai 2018 : Alexandre Benalla est condamné à trois ans de prison dont un an ferme<!-- --> | Atlantico.fr
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Alexandre Benalla arrive dans la salle d'audience pour entendre le verdict de son procès pour avoir agressé un jeune couple lors d'une manifestation du 1er mai en 2018, alors qu'il était garde du corps du président français.
Alexandre Benalla arrive dans la salle d'audience pour entendre le verdict de son procès pour avoir agressé un jeune couple lors d'une manifestation du 1er mai en 2018, alors qu'il était garde du corps du président français.
©STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

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Le tribunal de grande instance de Paris a condamné Alexandre Benalla à trois ans de prison dont un ferme, 500 euros d'amende et cinq ans d'interdiction d'exercer dans la fonction publique pour "violences volontaires en réunion", "port d'arme prohibé" et "usage de passeports diplomatiques" dans l'affaire des violences du 1er mai 2018. Alexandre Benalla va faire appel de sa condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, selon les précisions de son avocate Jacqueline Laffont sur BFMTV.

Le tribunal de grande instance de Paris a condamné Alexandre Benalla, ce vendredi 5 novembre, à trois ans de prison dont un ferme, 500 euros d'amende et cinq ans d'interdiction d'exercer dans la fonction publique et une interdiction de port d'arme de dix ans notamment pour « violences volontaires en réunion », « port d'arme prohibé » et « usage de passeports diplomatiques » dans l'affaire des violences du 1er mai 2018 et des incidents survenus sur la place de la Contrescarpe à Paris, selon des informations de France Info.

L'accusation avait requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis à l'encontre Alexandre Benalla. 

« Le tribunal juge que seule une peine mixte est susceptible de marquer la gravité des faits », selon les explications de la présidente du tribunal, Isabelle Prévost-Desprez.

L’autre personnalité centrale de cette affaire, l’ancien salarié de La République en marche, Vincent Crase, a été condamné à deux ans d'emprisonnement avec sursis, 500 euros d'amende, une interdiction de port d'arme de dix ans et la confiscation de celles qu’il détient pour notamment « violence en réunion », « port d'arme prohibé » et « suppression de données » dans l'affaire des violences du 1er mai 2018 à Paris, selon la rédaction de France Info.

Alexandre Benalla effectuera sa peine de prison ferme à domicile avec le port d’un bracelet électronique, selon des informations de France Info.

Alexandre Benalla avait été identifié par le journal Le Monde le 18 juillet 2018, sur une vidéo où il s’en était pris à une femme et un homme, place de la Contrescarpe à Paris, à l'issue d'une journée de manifestation émaillée de violences.

En plus de ce procès, trois autres procédures judiciaires le concernant sont toujours en cours, notamment sur des soupçons de « corruption » dans un contrat entre l'entreprise de Vincent Crase, Mars, et un oligarque russe ou bien encore sur le coffre-fort qu'il possédait à son domicile et pour des soupçons de « faux témoignage » devant la commission d'enquête du Sénat.

Alexandre Benalla va faire appel de sa condamnation à trois ans de prison, dont un ferme, selon les précisions de son avocate Jacqueline Laffont sur BFMTV dans la soirée de vendredi :

« Alexandre Benalla va évidemment faire appel de ce jugement ».

L'avocate a dénoncé sur BFMTV un jugement d'une « sévérité inouïe en totale disproportion avec les faits et avec les réquisitions du parquet ».

France Info

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