Taxonomie : La Commission européenne accorde un label vert au gaz et au nucléaire. L'Autriche décide de porter plainte<!-- --> | Atlantico.fr
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Le projet de taxonomie verte divise les 27 Etats membres de l'Union européenne.
Le projet de taxonomie verte divise les 27 Etats membres de l'Union européenne.
©PATRICK HERTZOG / AFP

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Le gaz et le nucléaire seront bien inclus dans la « taxonomie » européenne. Le texte va permettre de mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

La Commission européenne a annoncé, ce mercredi 2 février, la création d'un label vert pour les centrales nucléaires et les centrales au gaz. Cette certification reconnaît, sous certaines conditions, leur contribution à la lutte contre le changement climatique.

Ce label était jusqu'à présent réservé aux énergies renouvelables.

Ce projet de taxonomie verte divise les 27 Etats membres de l'Union européenne.

Les commissaires européens ont approuvé une liste de critères permettant de classer comme « durables » les investissements dans des centrales nucléaires ou au gaz pour la production d'électricité, notamment une limitation dans le temps et l'obligation de recours aux meilleures technologies disponibles.

Ce projet s'inscrit dans l'objectif de l'Union européenne d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Le texte doit permettre de mobiliser des fonds privés vers des activités réduisant les émissions de gaz à effet de serre.

Quelques pays dont l'Autriche et le Luxembourg (et avec le soutien de l'Allemagne) souhaitaient exclure les centrales nucléaires du projet.

L’Autriche a annoncé, ce mercredi 2 février, qu'elle allait lancer « une procédure devant la Cour de justice de l'UE » si « cette taxonomie prend effet ».

Le gaz et le nucléaire intégreront donc bien la liste des investissements verts car « ils sont utiles à la transition ».

Le texte doit être soumis au Conseil européen et aux Parlementaires européens, qui disposeront de quatre mois pour s'opposer au texte avec un vote à la majorité renforcée pour la première des deux instances (20 États membres sur 27) et un vote à la majorité simple pour le Parlement.

Les Echos

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