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Saint-Brevin : La nouvelle maire a déjà dû porter plainte
Saint-Brevin : La nouvelle maire a déjà dû porter plainte
©SEBASTIEN SALOM-GOMIS / AFP

Harcèlement continu

Devenue maire le 9 juin dernier après la démission de Yannick Morez, la nouvelle édile n'est pas épargné par une situation politiquement dangereuse, l'extrême droite restant menaçante.Si Dorothée Pacaud n'est pas "sous protection", la "gendarmerie est très présente", a ses côtés.

A peine élue maire, déjà ciblée par l'extrême droite. Depuis qu'elle a pris ses fonctions d'édile à Saint-Brevin le 9 juin dernier, Dorothée Pacaud a déjà dû "déposé 3 plaintes en 10 jours". Interrogée sur RTL, elle a également précisé qu'elle comptait en déposer une quatrième. Elue par le conseil municipal en remplacement du maire démissionnaire Yannick Morez, elle subit le même acharnement qui avait mené à la démission spéctaculaire et médiatisée de ce maire divers droite victime de menaces et même d'un incendie de son domicile, le 22 mars dernier, source de sa décision de rendre sa charge. Il avait alors publiquement déloré "manque de soutien" de l'État.

Lors de sa nomination en conseil municipal, une dizaine de jeunes militants d'extrême droite munis de fumigènes étaient entrés pour menacer les élus, en reprenant des slogans d'ultradroite. La cause des violences : le projet de transfert d'un centre d'accueil de demandeurs d'asile (Cada) dans cette commune de Loire-Atlantique. L'extrême droite locale puis nationale s'oppose vigoureusement au principe même de ce type de structures dédiées aux migrants.

Auparavant première adjointe, Dorothée Pacaud ne compte pour autant pas abandonner le projet du Cada et affirme sa détermination. "C'est de toute façon de la compétence de l'État. Nous, simplement, on a vendu un terrain parce qu'on validait ce projet de Cada, et on l'a porté", a-t-elle justifié. Non sans d'ajouter qu'elle attend un soutien de l'État "dans la communication autour de ce projet".

Pour autant, le scandale politique autour de la gestion de l'affaire Morez par l'Etat semble porter ses fruits : l'élue a assuré que "la gendarmerie est très présente", précisant qu'elle n'était "pas sous protection" mais que "il y a une vigilance autour et puis ils sont attentifs à toutes les plaintes que je dépose pour qu'elles remontent et qu'elles suivent leur cours". L'édile a conclu par un message d'optimisme, estimant que "ça vaut le coup de se battre" et qu'"il y a des tas de belles choses à faire".

BFMTV

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