Rwanda : l'Institut François-Mitterrand demande à Emmanuel Macron de « lever l'ambiguïté » sur sa position sur le génocide des Tutsis<!-- --> | Atlantico.fr
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Emmanuel Macron lors d'une visite au Rwanda en 2021.
Emmanuel Macron lors d'une visite au Rwanda en 2021.
©LUDOVIC MARIN / AFP

Voix de la France

Le président de la République a déclaré que la France « aurait pu arrêter le génocide », avec ses alliés mais « n'en a pas eu la volonté ».

L'Institut François-Mitterrand a dénoncé, ce lundi, la « communication hasardeuse » de l'Elysée sur la question du rôle de la France dans le génocide au Rwanda en 1994, alors que le président socialiste Mitterrand était au pouvoir. Selon France Info, l’Institut François-Mitterrand a demandé à Emmanuel Macron de « lever l'ambiguïté » sur sa position sur le génocide au Rwanda.

L’Institut François-Mitterrand, selon ses statuts, « a pour but de contribuer à la connaissance de l’histoire politique et sociale de la France contemporaine, en se référant notamment au rôle national et international joué par François Mitterrand aux diverses étapes de sa carrière politique et de son engagement militant en faveur des valeurs républicaines, libertés individuelles et collectives, droits sociaux et humanitaires, solidarité entre les peuples et les nations. »

Dans une vidéo diffusée dimanche à l'occasion des commémorations autour du génocide des Tutsis, survenu il y a 30 ans, qui a fait au moins 800.000 morts, Emmanuel Macron a dit « assumer tout et exactement » le discours prononcé le 27 mai en 2021 à Kigali, dans lequel il reconnaissait la « responsabilité » de la France dans les massacres.

Emmanuel Macron estime que la France « aurait pu arrêter le génocide (...) avec ses alliés occidentaux et africains », mais « n'en a pas eu la volonté », selon les précisions de l’Elysée jeudi dernier.

Ces mots n'ont pas été employés dimanche par Emmanuel Macron.

« L'absence de démenti clair » est « de nature à créer de la confusion sur la position du président », a confié Jean Glavany, l’ancien ministre socialiste qui dirige l'Institut François-Mitterrand.

Contacté lundi par l'AFP, l'Elysée précise que « le président de la République a très clairement rappelé sa position qui n'a pas varié depuis le discours qu'il a prononcé à ce sujet à Kigali, le 27 mai 2021 ».

France Info

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