Russie : deux ans de prison avec sursis pour une femme accusée d’avoir vandalisée la tombe de Poutine<!-- --> | Atlantico.fr
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Vladimir Poutine, AFP
Vladimir Poutine, AFP
©Mikhail KLIMENTYEV / SPUTNIK / AFP

A se retourner dans la tombe ?

En Russie, certains contestent la politique de Vladimir Poutine et c’est d’autant plus vrai depuis l’invasion de l’Ukraine. L’une de ses opposantes a choisi un moyen d’action assez original… Explications.

Elle s’appelle Irina Tsybaneva et elle vient d’être condamnée à deux ans de prison avec sursis. Son crime ? Cette retraitée de 60 ans, qui n’a que peu d’affection pour son président Vladimir Poutine, a décidé de déclarer son opposition d’une façon pour le moins originale : elle est allée vandalisée la tombe familiale du chef de l’Etat russe, sur laquelle elle a simplement abandonnée une lettre assez vindicative, informe The Independant sur son site.

“A bas Poutine, vous avez élevé un monstre et un meurtrier”, écrit-elle aux parents décédés du président. Et elle de poursuivre : “Prenez-le avec vous”. La retraitée ne s’arrête d’ailleurs pas là, soulignent encore nos confrères, puisqu’elle écrit à propos de Vladimir Poutine que “le monde entier prie pour qu’il meurt”.

Les faits remontent à Octobre 2022, mais le procès vient tout juste de se conclure. Le procureur avait demandé une peine de trois ans avec sursis mais la défense choisie par les avocats d’Irina Tsybaneva a permis de faire atténuer la peine, laquelle ne devrait à priori pas être contestée. La retraité a refusé de plaider coupable, arguant en effet qu’elle n’avait pas physiquement vandalisé le tombeau de la famille Poutine, pas plus qu’elle n’avait cherché à rendre son action publique. Elle n’aura toutefois pas le droit de se rendre de nouveau au cimetière de Serafimovski, à Saint-Pétersbourg, où reposent les parents de Vladimir Poutine.

Cette condamnation a été rendue possible par la récente révision des lois relatives au droit d’expression en Russie. Afin de préserver la sécurité du pays et de ses citoyens, a fait savoir Viatcheslav Volodine (actuel président de la Douma d’Etat et ancien Premier ministre), le cadre législatif a été rendu beaucoup plus sévère.

The Independant

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