Retraites : Macron n'exclut pas une dissolution en cas de censure à l’Assemblée, reconnaît Dussopt<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Retraites : Macron n'exclut pas une dissolution en cas de censure à l’Assemblée, reconnaît Dussopt
©LUDOVIC MARIN/AFP

Ça chauffe

En cas de censure а l’Assemblée sur la réforme des retraites, le chef de l’État est prêt à la dissoudre, a souligné Olivier Dussopt sur LCI ce matin

C’était jusqu’à présent des bruits de couloir. Ce matin, sur le plateau de LCI, Olivier Dussopt, ministre du Travail, l’a confirmé : si les députés votaient une motion de censure contre le gouvernement, Emmanuel Macron n'exclurait pas une dissolution de l'Assemblée nationale. 

« Si toutes les oppositions se coalisaient pour adopter une motion de censure et faire tomber le gouvernement, il (le président de la République, NDLR) s'en remettrait aux Français et les Français trancheraient et diraient quelle est la nouvelle majorité qu'ils veulent. Et évidemment (...) nous serions en campagne pour que le président soit conforté », a ainsi affirmé le membre du gouvernement, chargé d'engager de nouvelles concertations sur les retraites à partir de la semaine prochaine. « Quand il s'agit de défendre le projet du président de la République, de défendre la majorité, il faut toujours être prêt à mener campagne et à s’investir », a-t-il ajouté.

Peut-on y voir une forme de menace à l'attention de groupes parlementaires qui pourraient y laisser des plumes s'ils devaient repartir en campagne ? 

Un air de défi plane sur les bancs de l’opposition. « Chiche », a rétorqué Marine Le Pen. 

Même son de cloche du côté de Mathilde Panot, la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale.

« Quand vous voulez: la Nupes est prête à vous défaire », a lancé l'élue du Val-de-Marne sur Twitter. 

Le Figaro

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !