Retraites : les syndicats promettent une mobilisation massive jeudi, l'exécutif appelle à la « responsabilité »<!-- --> | Atlantico.fr
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Les opposants au projet du gouvernement multiplient les appels aux Français, alors qu'un faible nombre de manifestants serait un très mauvais signal pour commencer « la mère des batailles » contre l'exécutif.
Les opposants au projet du gouvernement multiplient les appels aux Français, alors qu'un faible nombre de manifestants serait un très mauvais signal pour commencer « la mère des batailles » contre l'exécutif.
©Lionel BONAVENTURE / AFP

Manifestation à venir

« Ce sera une très, très forte mobilisation », prévient le patron de la CGT Philippe Martinez. Le ministre du Travail Olivier Dussopt dit lui aussi s'attendre à voir « du monde dans la rue ».

Y aura-t-il du monde dans la rue, ce jeudi 19 janvier ? La question est sur toutes les lèvres, alors que les syndicats espèrent rassembler largement, à l'occasion de ce premier jour de mobilisation générale contre la réforme des retraites. Les opposants au projet du gouvernement multiplient les appels aux Français, alors qu'un faible nombre de manifestants serait un très mauvais signal pour commencer « la mère des batailles » contre l'exécutif.

Au Journal du dimanche, le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, en appelle au « peuple ». « Public, privé, jeunes, retraités, nous devons tous sortir massivement jeudi prochain pour dire non à cette réforme, a-t-il plaidé. Soyons 1 million à déferler dans la rue. Il n'y a que ce rendez-vous qui compte ».

Le ton est donné, et les opposants comptent bien entretenir le feu, en s'appuyant avant tout sur l'union sacrée entre les syndicats, une « bonne nouvelle pour le monde du travail », selon Philippe Martinez. « Il n'y a pas une feuille de papier à cigarette entre nous. Tant que la réforme ne sera pas annulée, cela tiendra », a prévenu le leader de la CGT, sur France 3, dimanche.

Le syndicaliste espère d'ailleurs faire mieux que les espoirs formulés par Fabien Roussel : « On peut être plus » d'un million dans la rue, le 19 janvier, a-t-il lâché. « On fait tout pour qu'on soit plus [...]. Ce sera une très, très forte mobilisation. Il faut que ce soit du niveau de 1995, même de 2010 », a renchéri le représentant, appelant également à ce que les grèves se multiplient pour faire pression sur le gouvernement. Plus mesuré mais tout aussi déterminé, le patron de la CFDT, Laurent Berger, a quant à lui assuré avoir « rarement vu autant de mécontentement et de remontées négatives ». « Tout l'enjeu est de savoir si les salariés vont suivre ou pas », a toutefois nuancé le représentant syndical, prudent.

Les indicateurs pointent vers une mobilisation importante, ce jeudi, alors que la réforme est largement rejetée par l'opinion publique. Le gouvernement le reconnaît d'ailleurs : « Je pense qu'il y aura du monde dans la rue », l'opposition étant portée par l'ensemble des organisations syndicales, a déclaré sur France Inter le ministre du Travail, Olivier Dussopt, dimanche matin. Quelques minutes plus tôt, son collègue chargé du Budget, Gabriel Attal, a préféré insister sur l'impérieuse nécessité de mettre en œuvre la réforme pour sauver le système des retraites. « Sinon, c'est la capitalisation à l'anglo-saxonne, où c'est chacun pour soi », a-t-il mis en garde.

Le Figaro

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