Retraites : le gouvernement "ouvert" aux propositions des Républicains notamment pour les femmes<!-- --> | Atlantico.fr
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Le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
Le ministre du Travail, Olivier Dussopt.
©ALAIN JOCARD AFP

Travail en commun

Bruno Retailleau propose dans le Parisien soit une "surcote de 5% pour les mères de famille qui auraient atteint à la fois une carrière complète et l'âge légal, soit un départ anticipé à 63 ans".

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a déclaré dimanche sur BFM TV que le gouvernement était "ouvert" aux propositions des Républicains concernant la réforme des retraites, en particulier en ce qui concerne la situation des femmes. En réponse aux propositions de Bruno Retailleau, patron du groupe Les Républicains au Sénat, visant à offrir soit une "surcote de 5% pour les mères de famille qui auraient atteint à la fois une carrière complète et l'âge légal, soit un départ anticipé à 63 ans", Olivier Dussopt a déclaré : "Nous sommes d'accord et ouverts". Dans un entretien au Parisien paru samedi soir, Bruno Retailleau a indiqué "souhaiter voter (la réforme des retraites), après l’avoir modifiée", afin notamment de "ne pas creuser les déficits, mais parvenir à les combler".

Olivier Dussopt a expliqué que "avoir des âges de départ différenciés entre les femmes et les hommes, ce n'est pas très juste", et que le gouvernement devrait améliorer et poursuivre le chantier concernant la situation des femmes qui, ayant eu des enfants, arrivent à l'âge de la retraite avec des trimestres validés au titre de la maternité qui souffriront d'un "effet de neutralisation" et seront "perdus" du fait du relèvement de l'âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans.

Le gouvernement envisage de proposer une surcote à partir d'un certain âge pour les personnes n'ayant pas atteint l'âge d'ouverture des droits, mais ayant une carrière complète. Olivier Dussopt n'a toutefois pas précisé le taux de cette surcote.

Pendant ce temps, les syndicats qui s'opposent à la réforme ont appelé à mettre le pays à «l'arrêt» le 7 mars. Mais pas question pour le ministre de céder. "Il y a une inquiétude et une forme d'opposition face à la réforme des retraites, nous l'entendons", assure-t-il. Mais "quand vous avez en 2027, un déficit à 12 milliards, 2027 c'est demain et le déficit se creuse" les années suivantes, répond-il. Abandonner la réforme "serait injuste pour les Français qui nous succèdent, parce que ce serait mettre en danger le système de retraites".

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