Paris : la manifestation prévue samedi contre les « violences policières » sera interdite<!-- --> | Atlantico.fr
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Des manifestants présents lors d'un rassemblement contre les violences policières.
Des manifestants présents lors d'un rassemblement contre les violences policières.
©GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Week-end du 14 juillet

Plusieurs organisations de gauche avaient lancé un appel pour un nouveau rassemblement ce 15 juillet dans la capitale.

Le rassemblement organisé à Paris ce samedi 15 juillet entre République et Nation à l’appel de plusieurs organisations de gauche dont la CGT, LFI et EELV en soutien au comité Vérité et justice pour Adama va être interdit, a confirmé le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez sur BFMTV ce jeudi 13 juillet. « Cette manifestation n’aura pas lieu », a-t-il confié. 

Le préfet de police a précisé que l’exécutif ne souhaitait pas de manifestations « dans la foulée » des émeutes qui ont suivi la mort de Naël, parce qu’elles seraient « porteuses de troubles à l’ordre public ». S’il interdit samedi cette manifestation « sur le thème du racisme dans la police et des violences policières », il rappelle avoir également « interdit deux manifestations de soutien au policier auteur [du tir] dans l’affaire Nahel » mercredi soir. « Il n’y a pas deux poids, deux mesures ».

La veille, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin indiquait avoir demandé aux préfets d’interdire les manifestations « en lien avec les émeutes » après la mort de Nahel, mort après un refus d’obtempérer à Nanterre fin juin.

« Toute manifestation en lien direct avec les émeutes doit être interdite et proposée à d'autres dates ultérieures » jusqu'à samedi, a précisé le ministre de l'Intérieur lors d'une conférence de presse. 

Une manifestation de policiers en soutien à leur collègue de Nanterre, mis en examen pour homicide volontaire après la mort de Nahel, a aussi été interdite.

Malgré l'interdiction de la préfecture de police, environ 2 000 personnes se sont rassemblées le 8 juillet, en mémoire d'Adama Traoré, mort peu après son arrestation par des gendarmes en juillet 2016. 

Le rassemblement a été marqué par l'interpellation de Youssouf, frère d'Adama Traoré, que la police accuse d'avoir porté un coup à une commissaire.

Le Figaro

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