Menaces d’attentats contre les lycées et vidéo de décapitation : un mineur de 17 ans a été mis en examen à Paris et incarcéré<!-- --> | Atlantico.fr
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Des membres des forces de l'ordre devant l'établissement scolaire dans lequel enseignait Samuel Paty, tué lors d'un attentat à Conflans-Sainte-Honorine.
Des membres des forces de l'ordre devant l'établissement scolaire dans lequel enseignait Samuel Paty, tué lors d'un attentat à Conflans-Sainte-Honorine.
©ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP

Enquête en cours

Cet adolescent était scolarisé et « n’avait pas d’antécédents judiciaires de même nature ».

Nouveau rebondissement dans l’affaire des menaces d’attentats contre les établissements scolaires français. Un adolescent de 17 ans a été mis en examen samedi à Paris et placé en détention provisoire dans le cadre d’investigations sur l’envoi de menaces à des établissements scolaires via les ENT (Espaces numériques de travail), selon des informations de 20 Minutes.

Ce lycéen a été interpellé jeudi matin à Malakoff dans les Hauts-de-Seine par l’Office de lutte anti-cybercriminalité (Ofac) et placé en garde à vue.

« Scolarisé », il « n’avait pas d’antécédents judiciaires de même nature », a indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau.

A l’issue de sa garde à vue, il a été présenté à un juge d’instruction du tribunal de Paris.

Cet adolescent a été mis en examen pour « atteintes à un système automatisé de données à caractère personnel mis en œuvre par l’Etat commis en bande organisée, menace de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet, divulgation d’information fausse afin de faire croire à une destruction dangereuse, usurpation d’identité, apologie du terrorisme au moyen d’un service de communication au public en ligne et refus de remettre aux autorités judiciaires les codes d’accès de son téléphone », selon des informations de 20 Minutes.

Le jeune homme a été placé en détention provisoire par un juge des libertés et de la détention, conformément aux réquisitions du parquet.

Plus de 150 établissements scolaires situés dans vingt académies au total, ont été visés par des menaces d’attentat transmises via les ENT, selon un bilan vendredi du ministère de l’Education nationale. Une vidéo de décapitation accompagnait les messages diffusés via les ENT.

La ministre de l’Education Nicole Belloubet a annoncé jeudi la suspension des messageries des ENT et vendredi la création à la rentrée prochaine d’une « force mobile scolaire » nationale qui pourra être envoyée dans les établissements scolaires en cas de « difficultés » et d’incidents similaires.

20 Minutes

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