Manifestations pour les hausses de salaires : 107.000 participants en France, dont 13.000 à Paris, selon le ministère de l'Intérieur<!-- --> | Atlantico.fr
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Un total de 107.000 personnes ont manifesté ce mardi 18 octobre en France, dont 13.000 à Paris, à l'appel des syndicats pour une hausse des salaires, selon le ministère de l'Intérieur.
Un total de 107.000 personnes ont manifesté ce mardi 18 octobre en France, dont 13.000 à Paris, à l'appel des syndicats pour une hausse des salaires, selon le ministère de l'Intérieur.
©BERTRAND GUAY / AFP

Grève générale

De son côté, la CGT a recensé 300.000 manifestants en France, dont 70.000 à Paris. Il y a eu 15 interpellations lors des rassemblements, dont 11 à Paris, selon les autorités.

Un total de 107.000 personnes ont manifesté ce mardi 18 octobre en France, dont 13.000 à Paris, à l'appel des syndicats pour une hausse des salaires et contre les réquisitions de grévistes dans les raffineries, selon les chiffres communiqués par le ministère de l'Intérieur. La CGT a évoqué, de son côté, 70.000 manifestants à Paris et près de 300.000 en France.

Selon un autre bilan, il y a eu 15 interpellations lors des rassemblements, dont 11 à Paris, d’après les chiffres du ministère de l’Intérieur. Neuf membres des forces de l'ordre ont été « blessés légèrement », dont huit dans la capitale, selon Beauvau, précisant qu'« aucun manifestant » n'avait été blessé.

La précédente journée de mobilisation interprofessionnelle, le 29 septembre, avait rassemblé 118.500 personnes dont 13.500 à Paris selon la police (250.000 et 40.000 selon les organisateurs).

A Paris, le cortège s'est élancé vers 14h15 de la place d'Italie pour arriver vers 17h30 aux Invalides.

Trois syndicats représentatifs du secteur de l'énergie - la CGT, FO et CFDT - ont signé un accord portant sur les augmentations salariales dans la branche des industries électriques et gazières (IEG), une première étape avant l'ouverture de négociations salariales par entreprises, a-t-on appris mardi de sources concordantes, selon Le Figaro. Cet accord prévoit une augmentation générale du salaire national de base de 3,3% en deux temps, avec une rétroactivité de 1% au 1er juillet 2022 et le solde de 2,3% au 1er janvier 2023, a indiqué à l'AFP Claude Martin, négociateur de l'accord de branche pour la FNME-CGT, majoritaire avec 39,68%.

Dans le cas où l'augmentation ne garantirait pas un minimum plancher de 1040 euros bruts par an en 2023, une enveloppe complémentaire est prévue pour assurer a minima 80 euros par mois pour tous, a-t-il ajouté, une mesure qui profitera aux bas salaires. Une « clause de revoyure » est en outre prévue en juillet pour « vérifier l'impact de l'inflation », selon Claude Martin.

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