Manifestations en Corse après l’agression d’Yvan Colonna : le FLNC menace de reprendre la lutte<!-- --> | Atlantico.fr
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Un graffiti du FLNC (Front de libération nationale de la Corse) "Piu che mai" (plus que jamais), est affiché sur un mur à Sarrola-Carcopino, en Corse.
Un graffiti du FLNC (Front de libération nationale de la Corse) "Piu che mai" (plus que jamais), est affiché sur un mur à Sarrola-Carcopino, en Corse.
©PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP

Violences sur l'île de Beauté

Alors que Gérald Darmanin effectue une visite ce mercredi et ce jeudi en Corse avec l’objectif de ramener le calme après les violences, le FLNC s’est félicité de la mobilisation.

Alors que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a entamé des discussions sur l’autonomie de la Corse ce mercredi après-midi à Ajaccio, le Front de Libération National Corse (FLNC) menace de reprendre la lutte, selon un communiqué adressé à Corse Matin.

« Le mépris engendre la colère, et la colère entraîne la révolte. Et chez nous, la révolte provoque l’insurrection ».

Le FLNC apporte son soutien à la mobilisation qui embrase l’île depuis « la monstrueuse tentative d’assassinat d’Yvan Colonna ».

Selon les indépendantistes, les victoires électorales des nationalistes de 2015 et 2017 ont été « ignorées » et ont bénéficié du « mépris » et de l’absence de réaction de l’exécutif français.

« Si l’Etat français demeurait encore sourd, alors (...) rapidement les combats de la rue d’aujourd’hui seront ceux du maquis de la nuit de demain », selon l’avertissement du communiqué du mouvement indépendantiste clandestin.

Le FLNC avait officiellement déposé les armes en 2014, au terme de quatre décennies de lutte armée marquées par plus de 4.500 attentats revendiqués, selon des informations du Parisien.

Cette menace intervient le jour même de l’arrivée du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, en visite pour deux jours en Corse afin de tenter d’apaiser les tensions dans l’île depuis l’agression d’Yvan Colonna dans sa prison, où il purgeait une peine à perpétuité pour sa participation à l’assassinat du préfet Erignac en 1998 à Ajaccio.

Dans un entretien à Corse-Matin, Gérald Darmanin avait tendu la main aux dirigeants autonomistes de l’île de Beauté en expliquant être « prêt à aller jusqu’à l’autonomie » pour la Corse.

Le Parisien

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