Manifestations du 1er Mai : les préfets vont pouvoir déployer des drones de surveillance<!-- --> | Atlantico.fr
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Les préfets auront la possibilité de déployer des drones de surveillance.
Les préfets auront la possibilité de déployer des drones de surveillance.
©GERARD JULIEN / AFP

Sécurité

Dans le cadre des opérations de maintien de l’ordre, en marge des rassemblements lors de la Fête du Travail ce lundi, les préfets auront la possibilité de déployer des drones de surveillance. Gérald Darmanin a aussi recommandé aux préfets « d'être personnellement présents » auprès des forces de l'ordre lors des défilés ce lundi.

A l’occasion des manifestations du 1er Mai, Gérald Darmanin a tenu à mettre les préfets en état d'alerte afin de garantir la sécurité dans les cortèges syndicaux ce lundi. Selon un SMS envoyé aux préfets, le ministre de l'Intérieur leur demande « d'être personnellement présents » auprès des forces de l'ordre, « et en lien avec les syndicats » pour les mobilisations qui, selon les renseignements, vont par endroits se dérouler sous très haute tension, d’après des informations du Figaro.

Près de 500.000 à 650.000 personnes sont attendues à travers la France, selon les autorités.

Des risques sérieux de heurts et des saccages sont redoutés. A Nantes et à Rennes notamment, plusieurs centaines de casseurs pourraient perturber les cortèges.

Afin d’assurer la sécurité, le ministre de l'Intérieur a annoncé le déploiement de 12.000 policiers et gendarmes en France, dont 5.000 à Paris.

« L'utilisation des drones en renseignement ne doit pas être négligée », précise aussi le ministre de l’Intérieur.

L'usage des drones par les forces de l'ordre est permis depuis un décret du 19 avril. Plusieurs préfectures, dont la préfecture de région Auvergne-Rhône-Alpes et du Rhône ou celle de la Nouvelle-Aquitaine et de la Gironde, ont déjà annoncé avoir pris des arrêtés en ce sens. A Lyon, Le Havre, Bordeaux, Nantes ou encore Rouen, « la captation, l'enregistrement et la transmission d'images par la police nationale est autorisée au titre de la sécurité de la manifestation », selon les préfectures.

Les policiers et gendarmes sont autorisés à utiliser ces aéronefs équipés de caméras notamment pour le maintien de l'ordre ou la « prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens ».

Cette mesure avait été adoptée en décembre 2022 dans le cadre de la loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure, découlant de la loi Sécurité globale.

Le Figaro

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